INFOTUNISIE- La Tunisie voit se développer la recherche scientifique, faisant place à l'économie du savoir, rejoignant les pays Occidentaux, qui ont déjà réussi à intégrer les recherches et développement, ainsi que les nouvelles technologies, dans l'économie de leur pays. Il est à savoir que faire développer cette « nouvelle économie » s'inscrit comme principal axe stratégique dans le Xe Plan et le XIe Plan (2007-2011). C'est dans ce contexte qu'une conférence s'est tenue mardi, à Tunis, se prolongeant jusqu'au 12 novembre, en vue d'évoquer les thèmes quant à la complémentarité et l'interactivité entre l'université et le milieu industriel, et les perspectives de la mise en valeur des résultats des recherches nationales au service du développement dans les pays arabes. Jusqu'au 12 novembre, la Commission nationale tunisienne pour l'éducation, la science et la culture, l'Organisation islamique pour l'éducation, les sciences et la culture (ISESCO), ainsi que l'Université du 7 novembre, à Carthage, ont l'occasion de collaborer, et de débattre sur les thèmes cités, dans le cadre de cette rencontre, avec la participation de plusieurs experts, chercheurs tunisiens et arabes. Aboutir à une relation d'interdépendance, entre les entreprises industrielles et les institutions académiques, tel est l'ultime objectif de cette rencontre, proposant aux industriels de financer les recherches effectuées entre autre dans les universités, pour au final, aboutir à une complémentarité entre recherche et production technologique. Face à un manque d'échanges entre ces deux unités, les participants ont fait le point sur tout ce qui concerne les innovations technologiques, ainsi que le manque ressenti par les unités de production, pour remédier à ce phénomène. Il y a lieu de noter que la Tunisie déploie bon nombre d'efforts en matière de partenariat entre les secteurs de la formation et de la recherche d'un côté, et l'entreprise économique de l'autre. Elle a de ce fait mis en place un important réseau de technopoles dans plusieurs secteurs de développement, ainsi que plusieurs dizaines de pépinières d'entreprises, réparties dans toutes les régions et hébergées, pour la plupart, par les Instituts supérieurs des études technologiques (ISET). A titre d'exemple, l'Ecole nationale d'ingénieurs de Tunis (ENIT), a prévu de s'adapter aux récents besoins du marché de s'orienter vers de nouveaux secteurs de pointe, à savoir la filière biomédicale, représentant un domaine en pleine ascension, et dont l'exportation est prévue pour 2016. C'est dans le but d'élever le rythme de création d'entreprises, dans les secteurs innovants et à haute valeur ajoutée, que la Tunisie œuvre à mettre en place cette économie du savoir, permettant de passer à un nouveau mode de croissance.