INFOTUNISIE- Le 4ème rapport national de la diversité biologique entre dans le cadre du programme des Nations Unies pour le Développement, en vue de contribuer à la diminution de la pauvreté dans le monde, il a été l'occasion pour évaluer les progrès accomplis en la matière ainsi que l'efficacité des programmes engagés pour appliquer la Convention au niveau national, en proposant les orientations futures pour une meilleure réalisation des objectifs. « Pour une stratégie nationale sur la diversité biologique à l'horizon 2020″, fait ainsi le point sur le cout de la dégradation de l'environnement, un réseau d'assainissement développé, un traitement efficient des déchets, une valorisation des ressources non conventionnelles, les programmes de lutte contre la désertification, l'érosion marine, l'accroissement attendu des aires protégées, la promotion de l'écotourisme, la protection des zones humides et la préservation des ressources génétiques nationales. Les estimations concernant le cout de la dégradation de l'environnement pour la Tunisie, sont de 2.1% du PIB selon la Banque centrale, qui serait l'un des taux les plus bas dans le bassin sud-méditerranéen, s'approchant ainsi des taux des pays développés. En ce qui concerne le traitement des déchets, il a fait preuve d'une gestion efficace avec, en 2009, la mise en activité du centre national de traitement des déchets industriel de Jradou (Zaghouan). Le rapport met aussi en exergue les résultats enregistrés concernant les eaux traitées, avec 80 millions de m3 de réutilisation de ces ressources non conventionnelles soit environ 30% dans les domaines urbains, touristiques et agricoles. L'accent a ensuite été mis sur la mise en place de 12 programmes régionaux de lutte contre la désertification, qui ont permis la protection contre l'érosion des sols et l'économie des ressources en eau. La Tunisie a également déployé des efforts considérables quant à la lutte contre l'érosion marine, avec l'élaboration de plusieurs projets de recharges artificielles des plages depuis 2008. Quant à la promotion de l'écotourisme, elle a fait l'objet de nombreux engagements de la part de l'Etat, visant notamment à assurer la conservation in situ et ex situ des éléments de la biodiversité, consolidée par la banque nationale des gênes (BNG) qui s'est lancée, depuis sa création en 2007, dans le développement de la diversité biologique agricole, la conservation et l'exploitation rationnelle des ressources génétiques nationales.