Yasaki envisage de créer 5 mille emplois en 2011 Le groupe Yasaki, leader mondial de faisceaux de câble (avec 23% de part de marché) envisage de créer, dans la région de Gafsa, environ 5 mille emplois au cours des deux prochaines années. Actuellement l'entreprise emploie 700 personnes, un nombre qui passerait à 1000 à la fin de l'année 2009. Yasaki a loué des locaux dans la zone industrielle de Gasfsa en attendant la construction d'une usine de 30 mille m2 couverts. Par ailleurs le groupe envisage l'ouverture d'une 2ème usine à Oum Larayes. Il est à signaler que l'investissement total de ces projets avoisine les 25 millions d'euros. 4ème rapport national sur le suivi de la diversité biologique en Tunisie Eclairages sur le 4ème rapport national sur le suivi de la diversité biologique en Tunisie: "Pour une stratégie nationale sur la diversité biologique à l'horizon 2020" Coût de la dégradation de l'environnement L'affectation de 1,2% du Produit intérieur brut ( PIB) aux programmes de protection de l'environnement a permis au coût de la dégradation de l'environnement, en Tunisie, de ne pas dépasser 2,1% du PIB, selon une estimation de la Banque mondiale. Ce taux est considéré parmi les taux les plus bas dans le bassin sud-méditerranéen. Un réseau d'assainissement développé La Tunisie dispose d'un réseau d'assainissement comprenant plus de 100 stations de traitement des eaux, réparties dans toutes les régions. Ce réseau a permis de ramener le taux de raccordement au réseau public d'assainissement à environ 88%. Un taux compté parmi les plus élevés dans le bassin sud-méditerranéen. Un traitement efficient des déchets La mise en activité, en 2009, du centre national de traitement des déchets industriel de Jradou (Zaghouan) permettra la maîtrise et la gestion efficace de tous les déchets industriels et spéciaux produits en Tunisie, et dont les quantités atteignent environ 150 000 tonnes annuellement. Valorisation des ressources non conventionnelles Actuellement, la Tunisie réutilise 80 millions de m3 des eaux traitées (ressource non conventionnelle), soit environ 30 pc, dans les domaines urbains, touristiques et agricoles ainsi que pour la recharge des nappes phréatiques menacées par la surexploitation et la salinisation. Les eaux traitées dans la région du Grand Tunis, produisant environ 40% des eaux traitées à l'échelle nationale, seront transférées vers les régions limitrophes pour le développement des cultures irriguées, notamment les céréales, les fourrages et les arbres fruitiers. Ce programme permettra dans une première étape, s'étendant jusqu'en 2017, la création d'environ 15 000 hectares. Programmes de CES et lutte contre la désertification Les deux stratégies décennales de conservation des eaux et des sols (CES) à savoir (1990-2001) et (2002-2011) ont permis une nette amélioration des ressources hydriques en créant plus de 160 lacs collinaires et 2000 unités de recharge des nappes d'eau et la réhabilitation d'environ 4200 hectares pour les cultures céréalières. La mise en œuvre de la stratégie nationale des forets (2002-2011) a permis quant à elle d'atteindre un taux de couverture forestière et sylvo-pastorale estime à 12,86% de la superficie totale de la Tunisie. Par ailleurs 12 programmes régionaux de lutte contre la désertification (plans d'action régionaux de lutte contre la désertification: PAR/LCD) ont été élaborés. Ces plans d'actions mis en œuvre notamment dans les régions de Tataouine, Kébili, Kasserine, Sidi-Bouzid et Siliana ont concouru à l'amélioration de la couverture végétale et la promotion des structures de protection contre l'érosion des sols, outre la mobilisation et l'économie des ressources en eau. Lutte contre l'érosion marine Compte tenu des impacts des changements climatiques sur le milieu littoral un intérêt croissant est accordé à la lutte contre l'érosion marine. A cet effet une tranche d'intervention urgente et prioritaire a été identifiée sur un linéaire d'environ 50 km, réparti sur 6 gouvernorats (Bizerte, Tunis, Sousse, Monastir, Sfax et Médenine). Plusieurs projets de recharges artificielles des plages ont été initiés depuis 2008 avec une participation active des investisseurs privés. Afin de se prémunir des impacts du réchauffement planétaire sur les écosystèmes, les ressource naturelles, la santé humaine, les activités économiques et sur le développement en général, des stratégies sectorielles ont été finalisées en 2008 en vue de l'adaptation de l'agriculture et des écosystèmes, du littoral et de la santé au changement climatique. Toutes ces stratégies et plans d'action sectoriels seront par la suite pris en considération dans le cadre d'une stratégie intégrée Climat dont le processus d'élaboration a été entamé en Tunisie au cours du mois de juin 2009. Accroissement attendu des aires protégées La Tunisie a mis en place un réseau de 24 aires protégées, comprenant les écosystèmes montagneux, forestiers, marins et littoraux, oasisiens, humides, témoignant de la richesse naturelle de la Tunisie et sa grande variabilité spécifique et éco-systémique. Ce réseau s'étendant, initialement, sur environ 3,5% de la superficie totale de la Tunisie est appelé à s'accroître sensiblement, dans les années à venir, après l'adoption en 2009 de la loi sur les aires marines protégées. Le réseau sera en effet étendu et 20 nouvelles aires protégées seront aménagées, ramenant ainsi, le taux de couverture du réseau à environ 7% de la superficie totale de la Tunisie. L'inscription de plusieurs sites dans les listes mondiales et régionales des aires protégées, à l'instar du Parc national de l'Ichkeul, et des sites de Zembra et Zembretta, les îles Kneiss, témoigne, également, de l'importance écologique des sites protégés en Tunisie. Promotion de l'écotourisme L'écotourisme constitue une nouvelle dynamique de conservation et de valorisation de la diversité biologique dans laquelle le pays s'est engagé. Cette nouvelle approche vise à assurer la conservation in situ et ex-situ des éléments de la biodiversité, notamment dans les aires protégées d'une part, et l'intégration de cette démarche dans les politiques de développement durable à l'échelle régional par une exploitation rationnelle de diversité biologique et la promotion des activités génératrices de revenus pour les habitants aux alentours des aires protégées et des sites remarquables. Protection des zones humides Une attention particulière est accordée à la préservation des zones humides et leur protection de l'expansion démographique et des activités urbaines. Un programme spécifique a été mis en œuvre en vue d'assurer l'élaboration des plans de gestion et contribuer à la préservation des fonctions écologiques de 8 zones humides littorales. Ainsi 19 zones humides tunisiennes ont été inscrites en sites RAMSAR. Préservation des ressources génétiques nationales La banque nationale de Gènes (BNG), créée en 2007, a pour principales finalités le développement de la diversité biologique agricole et la conservation et l'exploitation rationnelle des ressources génétiques nationales adaptées aux conditions géo-climatiques des domaines arides et semi arides. Cette institution a pu rapatrier jusqu'à ce jour environ 1600 accessions essentiellement de céréales et collecter plus de 20 000 autres concessions de l'intérieur du pays. Depuis 2008 les efforts sont concentrés sur l'actualisation de l'étude nationale sur la diversité biologique et la préparation du registre national des espèces sauvages (RENES). Forum de Sfax de l'investissement: les banques acceptent de financer 128 projets Selon le premier bilan de l'atelier de financement du Forum de Sfax de l'Investissement, organisé le 19 novembre 2009, arrêté par le centre d'affaires de Sfax, les banques ont accepté de financer 128 projets sur un total de 144 projets présentés à cet atelier. Le suivi des 1ère et 2ème sessions du Forum a montré l'entrée en production de 75 projets d'un coût d'investissement de 78 millions de dinars et d'une capacité de 744 postes d'emplois, et ce jusqu'au 31 octobre dernier. Parallèlement, 109 projets moyennant un coût d'investissement de 148 millions de dinars et d'une capacité de 2500 postes d'emplois, sont en cours de réalisation. Les deux sessions du forum ont débouché sur la création de 184 projets moyennant un investissement de l'ordre de 226 milles dinars et employant 3244 personnes. Elargissement de l'autoroute Tunis-Hammamet Pour garantir sécurité et confort aux usagers de l'autoroute A1 (Tunis-Hammamet), la société Tunisie Autoroute entamera dans les prochains jours l'élargissement de l'autoroute Tunis-Hammamet dans les deux sens de circulation. Le programme concerne la section située entre Hammam-Lif- Turki (30 km) et la section située entre Turki-Hammamet (21 km) au niveau de l'échangeur Barraket Essahel. Tunisie Autoroute investit 64 millions de dinars (autofinancement et un prêt contracté auprès de banques tunisiennes) pour la réalisation de ces travaux qui s'étaleront sur un délai de 20 mois pour la 1ère section et de 16 mois pour la 2ème section. Les travaux concernent la mise à 2x3 voies de l'autoroute indiquée (elle sera chaussée de qualité) ainsi que l'extension de trois ouvrages hydrauliques sur les oued Meliane, Abid, Tahouna. Nouveau magazine d'informations économiques Le premier numéro du nouveau magazine d'informations économiques "initiatives économiques" (octobre-novembre-décembre 2009) vient d'être publié à Montréal au Canada. Ce magazine, qui sera pour le moment trimestriel est la concrétisation d'un projet commun entre des hommes d'affaires tunisiens résidant au Canada et une équipe de journalistes tunisiens et Canadiens. Il tend à donner un nouvel élan au partenariat d'affaires entre la Tunisie et le Canada. Ce magazine dispose aussi d'une version électronique sur Internet pour se prévaloir de la plus grande visibilité possible (http://www.initiatives economiques.info).