Le Président Ben Ali a de nouveau réitéré son appel en vue d'apporter une réponse adéquate à la grave crise alimentaire mondiale actuelle et reçoit pour cela l'appui des décideurs et commentateurs internationaux, en premier lieu le secrétaire général de l'ONU, Mr. Ban Ki-moon, préoccupés à juste titre par ce fléau qui risque d'aboutir à une véritable hécatombe, si une solution viable et rapide ne lui est pas apporté dans les brefs délais. Saisissant en effet l'occasion de la réunion, au Bénin, du conseil de la présidence du Rassemblement des Etats Sahelo-Sahariens (Cen-Sad) le Président Ben Ali a de nouveau décliné le plan qu'il avait présenté à plusieurs reprises depuis avril dernier lors de la visite du Président Sarkozy et plus récemment au sommet mondial de la FAO à Rome et qui représente une contribution décisive pour résoudre l'épineux et sempiternel problème de la faim dans le monde à la faveur d'une approche nouvelle, cohérente et globale, mettant à profit les ressources du savoir humain et la motivation morale qui a constamment sous-tendu la politique de la Tunisie dans tous les domaines. S'agissant du volet technique, le plan présidentiel préconise notamment, la création d'un observatoire de la sécurité alimentaire des pays de la Cen-Sad et la nécessité pour les instances financières internationales et les organisations mondiales spécialisées en matière d'économie et de commerce à accorder une attention accrue aux politiques de production alimentaire dans le monde. Dans le même contexte, la Tunisie, généreuse et croyant en la vertu de l'exemple, propose, par la voix de son président, de mettre à la disposition des autres pays du Cen-Sad son expérience réussie en matière de développement. Le second volet en quelque sorte moral met essentiellement l'accent sur la nécessaire répartition des richesses entre pays nantis et pays démunis à travers l'activation du Fonds mondial de solidarité créé en 2002 par l'ONU, également sur proposition de la Tunisie.. Le chef de l'Etat suggère a cet effet de prélever un dollar sur chaque baril de pétrole pour le financement de ce fonds et, de manière générale, pour la lutte contre la pauvreté dans le monde. La pertinence de ce plan n'a pas échappé aux décideurs, commentateurs et analystes internationaux qui, unanimement, ont loué les propositions du Président Ben Ali et mis en avant l'impératif de les mettre en œuvre sans plus tarder afin de conjurer à tout jamais le spectre de la famine qui guette des millions d'êtres humains et que ne justifie ni l'état technique actuel de l'humanité ni la morale. Cette crise survient en effet, comble du paradoxe, au moment ou les pays développés souffrent de montagnes d'excédents et de problèmes de santé lies à l'obésité devenue une véritable pandémie mondiale qui met, elle aussi, en péril la vie de millions d'individus parmi les enfants et les jeunes démontrant par là- même que la crise est fondamentalement une crise de répartition ce qui justifie l'approche distributive préconisée par la Tunisie. D'où le large écho trouvé par le plan présidentiel auprès de la communauté internationale en particulier dans les medias arabes et étrangers qui ont souligné que cet appel restera parmi les faits marquants des débats actuellement en cours à propos de la crise alimentaire mondiale. L'appui le plus décisif est cependant celui exprimé par le secrétaire général de l'ONU, Mr. Ban Ki-moon, qui a rendu hommage à l'initiative du président Ben Ali, qualifiant l'appel « d'objectif qui requiert toute notre attention ». Autant dire que le volontarisme du Président Ben Ali démarre sous les meilleurs auspices et qu'il ne manquera pas d'apporter ses fruits pour le bien de l'humanité tout entière.