INFOTUNISIE – Le secteur oléicole constitue, en Tunisie, l'un des vecteurs de la croissance économique nationale vu ses indicateurs rassurants au niveau des recettes commerciales ainsi que l'intérêt particulier et les mesures présidentielles dont il a bénéficié. Dans ce cadre, le suivi de l'étude relative à la restructuration de ce secteur a fait l'objet de la séance de travail, tenue mardi 19 janvier courant à Tunis et présidée par M. Abdessalem Mansour, ministre de l'Agriculture, des ressources hydrauliques et de la Pêche, en présence de M. Mabrouk Bahri, président de l'Union Tunisienne de l'Agriculture et de la Pêche (UTAP). Cette étude, fait remarquer le ministre, sera prise en considération lors de l'élaboration des plans d'amélioration du rendement de l'oléiculture. Quant à M. Bahri, il a souligne l'importance de cette séance de travail afin d'ancrer le dialogue en matière des recommandations issues de l'étude en question. Consciente de l'importance de promouvoir la qualité de l'huile de l'olive à l'exportation, la Tunisie a opté pour une stratégie fondée sur des initiatives et mesures avant-gardistes et prometteuses. A ce propos, et lors d'une table ronde sur «la commercialisation de l'huile d'olive: défi et perspectives», tenu le 22 décembre 2009 à Sousse, le ministre de l'agriculture a souligné que la filière de l'huile d'olive ne cesse de conforter le processus de développement et ses objectifs (sécurité alimentaire, promotion des exportations, équilibre de la balance commerciale, création d'emplois et préservation de l'environnement). Par ailleurs, le secteur oléicole compte actuellement 70 millions d'arbres répartis sur 147.000 exploitations, souligne le ministre. Il comporte également 1.700 huileries d'une capacité de 38.000 tonnes par jour, tout en ajoutant que la quantité d'huile d'olive conditionnée n'a représenté durant la saison précédente que 4 % de l'huile d'olive exportée contre 90 % en Italie. Rappelons à ce propos la décision présidentielle relative à la création d'un fonds de promotion de l'huile d'olive conditionnée en vue de mettre en valeur ce produit à l'exportation et développer sa commercialisation sur les marchés extérieurs. Force est de savoir que l'huile d'olive représente la moitié des exportations agricoles du pays, sachant que l'objectif est de porter le taux d'exportation de l'huile d'olive conditionnée de 1% à 10% à l'horizon 2011, surtout avec l'accès de l'huile d'olive tunisienne à de nouveaux marchés tels que les USA, le Canada et le Japon.