Les travaux de la 13è Commission mixte tuniso-bulgare, consacrée à l'examen des perspectives de partenariat dans des créneaux porteurs, en mettant à profit les expériences et les avantages compétitifs des deux pays, se sont ouverts lundi à Tunis, sous la présidence de MM. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des PME et Petar Dimitrov, ministre bulgare de l'économie et de l'énergie. M.Chelbi a souligné à l'ouverture de cette réunion qui se poursuivra jusqu'à demain, la volonté de la Tunisie de conférer une nouvelle dynamique aux relations économiques bilatérales et d'encourager les opérateurs économiques à intensifier les échanges de façon à créer des flux commerciaux continus entre les deux pays. Le ministre a souligné qu'une meilleure contribution du secteur privé au développement de la coopération bilatérale, nécessite de mettre en place un cadre plus incitatif et favorable pour les entreprises et d'identifier des créneaux d'avenir et les possibilités de partenariat dans les différents domaines économiques. Il a mis l'accent sur les potentialités existantes dans les domaines de l'industrie, l'énergie, l'agriculture, la santé, les technologies de l'information.. Le ministre bulgare a relevé, pour sa part, que la réunion de la commission mixte, visent l'impulsion des relations économiques et commerciales bilatérales à la lumière des potentialités existantes, notamment après l'adhésion de la Bulgarie à l'Union Européenne. Il a souligné la similitude des orientations économiques des deux pays, en matière de taux de croissance et de mécanismes d'incitation à l'investissement étranger, précisant que les investissements étrangers en Bulgarie ont atteint l'année dernière 6 milliards d'euros. Il a exprimé la volonté de son pays de tirer profit de l'expérience de la Tunisie dans le domaine énergétique et notamment des énergies alternatives. Le ministre avait, auparavant, reçu, au siège de son département, son homologue bulgare. Les deux parties avaient évoqué, à cette occasion, l'évolution des relations économiques bilatérales et les moyens de les impulser, à la lumière de la crise financière internationale et les effets de la situation actuelle sur les niveaux de croissance des pays euro-méditerranéens.