INFOTUNISIE – Des chercheurs et spécialistes venus de 51 pays des cinq continents, se sont réunis depuis hier, 10 mai 2010, à Hammamet pour mettre à l'examen «l'évaluation et de l'optimisation des systèmes innovants de la production de biens et de services», dans le cadre de la 8e conférence internationale de modélisation et de simulation qui se poursuit jusqu'au 12 mai 2010. La conférence est organisée conjointement par l'Unité de recherche du Centre de recherche en productique (CEREP), de l'Ecole supérieure des sciences et techniques de Tunis, le laboratoire de génie industriel et de production de l'Université Paul Verlaine de Metz (France) et de sociétés scientifiques. Le choix de cette problématique s'explique, en effet, par l''importance de ce domaine dans la consolidation du développement, la préservation de la rentabilité économique des pays, à travers le renforcement de la compétitivité de l'entreprise. En Tunisie, un intérêt particulier est porté sur le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui jouit de tout le suivi requis pour favoriser son développement et sa rénovation, conformément à une approche prospective, cohérente et soucieuse quant aux mutations que le pays connaît, en chaque nouvelle étape, ainsi qu'aux diverses innovations intervenues dans le monde, aussi bien au niveau des contenus, qu'au niveau des méthodologies, des sciences et de la technologie, a souligné M. Refaat Chaabouni, secrétaire d'Etat chargé de la recherche scientifique, à l'ouverture des travaux de la conférence. Outre l'enrichissement des méthodes d'enseignement et de gestion de l'université et la rupture avec la tentation de repli de l'université sur elle-même, la réforme globale engagée par le Changement au profit de l'université, a fait remarquer le ministre, se veut «un vaste espace ouvert sur son environnement au service des aspirations des étudiants et de la science». Cette stratégie a, également, permis d'améliorer les aptitudes des étudiants outre sa contribution dans la maturation de leurs dons et de leurs connaissances, afin qu'ils soient des acteurs réels dans le processus de l'édification de la société du savoir et du développement durable. C'est dans ce cadre que s'inscrivent les efforts consentis par la Tunisie, au cours de cette étape, afin de donner à l'université toute la latitude nécessaire pour contribuer, à dynamiser le processus de développement global de l'économie et de la société. Par ailleurs l'Université tunisienne, se veut – à travers les études et les recherches menées – un foyer inépuisable de création et d'innovation, surtout que l'étape actuelle est placée, comme l'a indiqué M. Refaat Chaabouni, sous le signe de «la qualité et la conformité aux normes internationales». L'objectif étant d'aligner le pays, dans les différents domaines scientifiques et technologiques, sur les systèmes universitaires avancés les plus importants. De surcroit, la Tunisie a entamé un nouveau quinquennat (2009-2014) avec des ambitions clairvoyantes de franchir une nouvelle étape dans son processus socio-économique, appuyé par le développement de nouvelles activités à forte valeur ajoutée, la réalisation de nouveaux avantages compétitifs pour la recherche scientifique, l'innovation, et le renforcement du système national de la recherche scientifique.