La cause palestinienne occupe une place privilégiée dans la politique étrangère de la Tunisie de par le soutien indéfectible que lui apporte le président Zine El Abidine Ben Ali qui en a fait sa cause personnelle et qu'il défend avec ardeur dans les instances internationales. La Tunisie s'est attachée, dés l'aube du changement, en novembre 1987, à faire de la question palestinienne une constante de la politique étrangère du pays, une politique qui repose sur les principes de sécurité, de paix et de légalité internationales. Partant de ces principes fondamentaux, la Tunisie a soutenu la cause palestinienne forte d'un engagement et d'une foi profonde dans la justesse de cette lutte, symbole du combat légitime de tout un peuple pour le droit à une patrie, à la liberté et à la dignité. L'intérêt accordé par le président Zine El Abidine Ben Ali à la cause palestinienne, constitue, par conséquent ''un choix irréversible'' comme l'a affirmé le chef de l'Etat dans son discours à l'occasion du 20eme anniversaire du changement. Le président Zine El abidine Ben Ali avait à cette occasion déclaré "Sur la base de notre attitude constante à l'égard du problème palestinien qui constitue notre cause première, nous avons œuvré continuellement à la défendre dans les diverses instances régionales et internationales et avons contribué à appuyer tous les efforts tendant à permettre au peuple palestinien frère de recouvrer ses droits légitimes et de créer son Etat indépendant et à favoriser l'instauration d'une paix juste, globale et durable dans la région du Moyen Orient". Partant d'une profonde conviction de la justesse et de la légitimité de la lutte du peuple palestinien, le président Zine El Abidine Ben Ali a appelé, à plusieurs reprises, du haut des tribunes régionales et internationales, à la nécessité de mettre fin aux violations des droits des Palestiniens par l'armée israélienne, à la colonisation et aux tentatives de judaisation et de changement du statut arabo-musulman de la ville sainte d'Al Qods. Le président Zine El Abidine Ben Ali a aussi exhorté la communauté internationale à agir pour trouver une solution juste et durable à ce conflit sur la base des résolutions internationales et de l'initiative arabe de paix. La Tunisie a, ainsi, été parmi les premiers pays à reconnaître l'Etat de Palestine, proclamé le 15 Novembre 1988 à Alger, et a veillé à hisser la représentation diplomatique palestinienne en Tunisie, au niveau d'ambassade. La Tunisie a également appelé en 1991, par la voix de son président, à la tenue d'une conférence internationale pour une paix au Moyen-Orient sur la base des résolutions du conseil de sécurité (242, 338 et 425). Depuis la conférence de Madrid, en octobre 1991, et sur instructions du président Zine El Abidine Ben Ali, la diplomatie tunisienne s'est employée, pour sa part, à soutenir les positions palestiniennes et arabes dans les négociations à travers sa participation aux différents groupes de travail multilatéraux. Tunis a, d'ailleurs, été la première capitale arabe à abriter, en octobre 1993, les travaux du premier groupe consacré aux réfugiés palestiniens. Dans le souci d'apporter sa contribution au processus de paix, la Tunisie a participé au Sommet de Charm El Cheihk, en mars 1996, date à laquelle elle a reconnu le passeport palestinien en tant que document officiel confortant ainsi la souveraineté de la Palestine. La Ligue arabe avait été immédiatement informée de la décision tunisienne. Faisant de la cause palestinienne sa cause personnelle, le chef de l'Etat a toujours inscrit cette question parmi les priorités de la Tunisie à l'échelle internationale. Cette question apparaît aussi dans tous les discours prononcés par le chef de l'Etat à l'échelle nationale ou dans les instances régionales et internationales affirmant la nécessité de soutenir les palestiniens pour recouvrer leurs droits inaliénables «une paix juste, durable et globale ne peut se construire sur la logique de la force ni au mépris de la légalité internationale car il ne peut y avoir de marchandage au sujet du droit des palestiniens au recouvrement de leurs territoires occupés, au retour des réfugiés et à la création d'un Etat indépendant ayant pour capitale al Qods al Sharif", a affirmé le président de la République devant les membres du corps diplomatique accrédités à Tunis. Ce soutien ferme et constant de la direction du changement à la question palestinienne a valu à la Tunisie respect et considération des pays frères et amis et en particulier de la partie palestinienne. La remise au président Zine El Abidine Ben Ali de l'écusson d'Al Qods du syndicat des journalistes palestiniens témoigne de la reconnaissance au soutien indéfectible apporté par le préssident Ben Ali à la juste cause palestinienne. Un geste par lequel les palestiniens ont exprimé "leur profonde considération pour ses positions en faveur des causes stratégiques arabes dont en premier lieu la juste cause palestinienne". La remise au chef de l'Etat, en décembre 2008, de la clef d'Al Qods Al Sharif, symbole de la tolérance et de paix vient confirmer cette reconnaissance du peuple palestinien pour les efforts et l'engagement du chef de l'Etat en faveur de la cause palestinienne. La clef d'Al Qods Al Sharif a été remise au chef de l'Etat par Cheikh Mohamed Hossein, mufti de la Palestine et de la terre sainte et cheikh Tayssir al Tamimi, juge suprême de Palestine. Il s'agit d'un témoignage de reconnaissance du peuple palestinien au président Ben Ali pour pour la sollicitude qu'il ne cesse d'affirmer à la juste cause palestinienne ainsi que pour le suivi personnel qu'il apporte à la situation humanitaire du peuple palestinien frère. Rendant hommage au rôle du président Ben Ali et à "sa direction judicieuse et audacieuse qui a toujours été un soutien pour le combat du peuple palestinien", le Mufti de Palestine a souligné que ce soutien "a eu un impact des plus positifs sur l'évolution de la cause palestinienne et a profondément touché les palestiniens qui éprouvent une affection particulière pour la Tunisie, son peuple et sa direction".