M. Zouheir M'dhaffer, membre du Comité central du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) et ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique et du Développement administratif, a souligné la forte volonté du Président Zine El Abidine Ben Ali de renforcer et de promouvoir l'édifice démocratique pluraliste, conformément à une démarche rationnelle et équilibrée, en phase avec le degré de maturité atteint par la société tunisienne et avec son droit à une vie politique évoluée, d'une part, et qui épargne au pays les soubresauts et les risques des sauts dans l'inconnu, d'autre part. Présidant, vendredi, au siège du comité de coordination du RCD à La Marsa, un forum de la pensée politique sur le thème « Les dispositions du Code électoral et le renforcement du processus démocratique », M. M'dhaffer a indiqué que la philosophie de la loi électorale en Tunisie, qui remonte à l'année 1956, se fonde sur 3 principaux référentiels, en l'occurrence, le principe de la réalisation de l'harmonie entre les instances élues, la réalisation du développement politique et le renforcement de l'égalité entre l'homme et la femme. Il a, également, ajouté que les réformes introduites sur le Code électoral, depuis le Changement jusqu'à aujourd'hui, ont permis d'élargir la participation aux élections, de renforcer la transparence des scrutins et de consolider la présence des partis d'opposition au sein des instances élues. M. M'dhaffer a, par ailleurs, indiqué que les amendements introduits, depuis 1987, ont eu pour objectif d'élargir la participation politique, à travers la réduction de 20 à 18 ans de l'âge légal de vote afin de permettre à quelque 500 mille jeunes de participer, pour la première fois, aux prochaines élections, et l'institution de l'inscription permanente sur les listes électorales, et ce, depuis le 4 août 2003, outre l'association de la communauté tunisienne résidant à l'étranger au scrutin présidentiel. Le membre du comité central du RCD a souligné, à cet égard, que la transparence du scrutin a été renforcée depuis l'année 2000, à travers l'institution du principe de la neutralité de l'administration et l'interdiction de vote par procuration, en plus de la création d'un observatoire national des élections en 2004, composé de personnalités indépendantes et dont le rapport est publié dans son intégralité dans les médias nationaux. Passant en revue les efforts déployés en vue de renforcer la présence de l'opposition au sein des instances élues, M. Zouheir M'dhaffer a précisé que le Président Zine El Abidine Ben Ali a tiré les leçons du mode de scrutin adopté par la Tunisie avant le Changement et a mis en place un nouveau mode de scrutin qui allie le scrutin à la majorité et la représentation proportionnelle, ce qui a permis à l'opposition d'accéder, en 1994, pour la première fois de l'histoire du pays, à la Chambre des Députés. Les intervenants au débat ont fait part de leur fierté des grandes réformes politiques initiées en vue de promouvoir le paysage politique national, affirmant leur volonté de contribuer à la consécration du processus démocratique pluraliste qui traduit la place atteinte par la Tunisie sur la voie de la consolidation de l'Etat de droit et des institutions ainsi que des droits de l'Homme. Ils ont, également, réaffirmé leur cohésion autour de la personne du Président Zine El Abidine Ben Ali, leur candidat à la prochaine élection présidentielle, ainsi que leur ferme détermination à couronner de succès cet événement national majeur.