L'ancien Premier ministre, M. Béji Caïed Essebsi, a exprimé, jeudi 26 janvier 2012, il une opinion critique à l'égard de l'évolution de la situation politique en Tunisie. Il a appelé, via une déclaration, les autorités au pouvoir à rectifier le processus en vue de mettre un terme aux formes de la crise grandissante qui secoue le pays et respecter la date du 23 octobre 2012 pour les prochaines élections. Suite à cette déclaration, le mouvement Ennahdha et le parti Ettakatol ont réagi à travers des déclarations sur MosqiqueFm. Il semble que les propos de M. Beji Caeid Essibnssi n'ont pas plu aux deux partis. M. Walid Bennani du mouvement Ennahdha a indiqué que son parti ne veut pas allonger le délai du 23 octobre 2012 : « Ennahdha est contre la prolongation de la date des prochaines élections. Par contre, on n'est pas d'accord avec les déclarations de M. Béji Kaied Essibsi concernant la gravité de la situation économique et politique du pays. En revanche, on est d'accord avec son idée de créer un parti politique regroupant les forces de l'opposition ». Pour M. Mouldi Riahi, député d'Ettakattol, « M. Caïd Essebsi aurait dû intervenir mais sans violence. Il a mis en doute le processus démocratique que traverse actuellement notre pays. Or, le gouvernement dont parle M. Caïd Essebsi n'a qu'un mois On ne peut pas nier que le pays est devenu un peu plus stable qu'auparavant. Au sujet de l'accusation de confusion des tâches et des missions au sein de l'AC j'appelle M. Caïd Essebsi et toutes les parties concernées à intervenir pour réussir cette période et non pour contester les travaux des députés. Par contre Attajdid a soutenu les propos de M. Caïd Essebsi, dans un communiqué paru jeudi 26 janvier : « Nous supportons le discours de M. Caïd Essebsi et nous poursuivrons nos efforts engagés avec plusieurs composantes des mouvements progressistes. Nous voulons unir toutes les forces démocratiques qui se considèrent comme une extension de l'histoire du mouvement de réforme pour le pays », a indiqué Ahmed Brahim, secrétaire général du parti.