Les palais présidentiels qui pourraient être vendus sont au nombre de six. Quatre d'entre eux sont propriétés de l'Etat à savoir : Utique, Aïn Draham, Mornag et Hammamet. Cependant, les deux autres sont privés : Sidi Dhrif et Khalij El Malayka à Sousse. Selon M. Mohamed Adel Ben Ismaïl, président de la Commission de confiscation, les deux palais privés de Sidi Dhrif et de la Baie des Anges à Sousse font actuellement l'objet d'une procédure foncière, car, il s'agit de les nationaliser. Cependant, l'acte de cession ne peut se réaliser qu'après évaluation de ces palais, accord du gouvernement et celui de l'Assemblée nationale constituante. M. Mohamed Abbou, chargé de la communication au ministère des Domaines de l'Etat, a annoncé qu'aucune décision de vente de gré à gré n'est possible pour les deux palais privés: « Les procédures législatives et financières sont longues et peuvent durer encore des mois». En effet, des réunions de travail ont bien eu lieu au sein du ministère des Domaines de l'Etat et des Affaires foncières, avec toutes les parties concernées, dont le ministère des Finances et la commission de confiscation. Le nombre des biens immobiliers de Ben Ali et de ses proches s'élève actuellement à 258, alors que le montant des sommes placées sur des comptes courants et des comptes Sicav s'élève à 60 milliards de nos millimes. C'est ce qu'a précisé le président de la Commission de confiscation.