Image par Bianca Schinagl de Pixabay Le Directeur général de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Haloui, a révélé ce samedi que 177 hôtels sont actuellement fermés en Tunisie, soit environ 60 000 lits sur un total de 230 000 lits disponibles. Cette fermeture concerne environ 21% de la capacité hôtelière totale du pays. Dans une interview accordée au journal Chourouk, Haloui a expliqué que les raisons de cette fermeture sont multiples. Il a précisé que 20 000 lits sont le résultat de fermetures saisonnières, liées aux fluctuations naturelles du secteur touristique. En revanche, les autres fermetures sont dues à des difficultés structurelles qui affectent de nombreux établissements, notamment en raison de problèmes de gestion, d'entretien, et parfois d'insuffisance d'infrastructures dans certaines régions. Le DG de l'ONTT a en outre souligné que les autorités compétentes sont conscientes de la situation et qu'elles travaillent activement pour résoudre ces problèmes. Des solutions de relance sont en cours d'élaboration, en particulier pour les zones touristiques majeures telles que Djerba, Hammamet, et Tunis, qui ont connu des impacts importants sur leur activité touristique. Le gouvernement, en collaboration avec les acteurs du secteur, prévoit des mesures visant à relancer ces établissements fermés, en offrant notamment des incitations fiscales et en soutenant la modernisation de l'infrastructure touristique. Selon Halaoui, l'Office national du tourisme continue à suivre de près l'évolution de la situation, tout en mettant l'accent sur le renforcement de la qualité des services dans les hôtels encore en activité, afin de maintenir l'attractivité de la destination Tunisie à l'international. Les hôtels fermés se trouvent dans des zones touristiques clés, telles que Hammamet, Djerba, Monastir et Tozeur, et leur réouverture dépendra de la résolution des défis structurels auxquels ces établissements sont confrontés. Cette situation met en lumière les fragilités du secteur touristique tunisien et la nécessité de diversifier les offres tout en répondant aux standards de qualité internationaux. Certes, l'impact de ces fermetures d'hôtels est préoccupant pour l'industrie du tourisme en Tunisie, un secteur vital pour l'économie du pays, représentant une part importante du PIB et générant des milliers d'emplois directs et indirects. La réouverture des hôtels, notamment ceux dans les régions stratégiques comme Djerba et Hammamet, est perçue comme un facteur clé pour relancer le tourisme tunisien, attirer les investisseurs étrangers et garantir la compétitivité de la destination face à ses rivales régionales. Mais des efforts de modernisation de l'infrastructure et de soutien aux hôteliers en difficulté sont essentiels pour que la Tunisie puisse maintenir sa position en tant que destination touristique de choix en Méditerranée.