La vigilance reste de mise dans les milieux hospitaliers de la région de Bizerte où l'on suit avec beaucoup de sérieux l'évolution de la grippe due au virus du Nil occidental. Tout en annonçant que 4 cas d'atteinte et un décès ont été enregistrés dans la région, les services concernés ont soutenu que « la situation était sous contrôle ». La réunion qui s'est tenue au siège du gouvernorat a permis aux services concernés de la santé, de l'agriculture, de l'ONAS et aux pouvoirs municipaux de faire le point de la situation et surtout de «de ressusciter et de renforcer» ( sic) le comité régional de vigilance et de relancer ses activités. Il est à se demander, bien à propos, pourquoi ce comité a arrêté ses activités. Bref, l'on a appelé, lors de cette réunion à redoubler de vigilance dans un désir commun de faire face aux risques qu'une telle maladie fait courir aux citoyens et à procéder au réexamen (n'est-ce pas tardif ?) des différents aspects du plan régional de lutte d'abord prophylactique contre les maladies contagieuses puis curative. Le comité constitué ad hoc a décidé de lever le degré de vigilance sans pour autant dramatiser les faits et de « prendre, enfin ! les mesures préventives possibles (re sic !) pour empêcher l'extension de cette maladie, en levant les ordures, chose loin d'être faite, curage des oueds lieux de prolifération des moustiques, principaux vecteurs de la maladie, traitement des étendues d'eau stagnante… M. BELLAKHAL