Les recrutements dans la fonction publique obéissent aux textes de loi et dispositions réglementaires en vigueur. Toutes ces opérations sont légales. Les personnes appartenant aux LPR (Ligue de protection de la Révolution) ont le droit de travailler dans le secteur public comme tous les Tunisiens. C'est le résumé de l'interview de Ameur Laarayedh, accordée samedi 6 avril 2013, à notre confrère Le Maghreb. Le frère du Chef du gouvernement a précisé que les personnes recrutées doivent obéir à certaines conditions dont la compétence, la « propreté des mains » et l'engagement envers les objectifs de la Révolution…quelque soit leur appartenance politique : « Toutes les opérations sont et seront effectuées avec transparence ». Ameur Laarayedh a indiqué que ces LPR n'ont aucune relation avec les divers actes de violence dans toutes les régions. Il a même contesté cette annonce et appelé à arrêter ces rumeurs qui ne cessent de nuire à l'image de ces LPR, et par la suite l'image du mouvement Ennahdha et de la troika. M. Laarayedh a démenti l'information rapportée par certains médias et confirmée à plusieurs reprises par certaines parties dont l'UGTT (Union générale tunisienne de travail) et l'Union tunisienne du service public, selon laquelle 87% des nominations dans le secteur public appartiennent à la Troïka, dont 93% de ce taux revient au mouvement Ennahdha : « Il s'agit d'informations infondées. J'appelle les parties concernées à vérifier les informations avant de semer la zizanie dans le pays. Nous avons une méthode à suivre. Il ne s'agit pas d'un partage de gâteau. Tout fonctionne selon la loi ».