Montassar Matri, secrétaire général de l'Union nationale des syndicats des forces de sûreté, a donné trois mois aux autorités concernées pour prendre les mesures nécessaires visant à lutter contre le terrorisme, sinon il sera dans l'obligation de révéler au grand jour toutes les vérités et de dévoiler des noms. Lors d'une conférence de presse tenue vendredi 6 septembre 2013, le SG de l'UNSFS a fustigé l'échec dans la lutte anti-terroriste et a insisté sur l'existence de plusieurs « défaillances flagrantes ». En s'appuyant sur les chiffres des condamnés dans des affaires liées au terrorisme qui avaient profité de grâce présidentielle, M. Matri a pointé du doigt l'amnistie générale dont plusieurs terroristes ont bénéficié. Dans le cadre des mesures urgentes pour faire face à la montée du terrorisme dans le pays, il a appelé le président provisoire de la République, le Chef du gouvernement provisoire et les ministres de l'Intérieur et de la Justice à ouvrir une enquête après la libération des personnes dont les investigations ont confirmé l'implication dans ces actes terroristes. Il a également appelé à réviser les nominations des bénéficiaires de l'amnistie générale dans la fonction publique.