Une quarantaine de chefs de la police africains dont la Tunisie et une dizaine de représentants d'organisations régionales (comme l'Union européenne) et mondiales (comme l'ONU) ont pris part, mardi 10 septembre à Oran, aux travaux de la 22e conférence régionale Afrique d'Interpol consacrés essentiellement à trois thèmes : le terrorisme, la criminalité organisée et la piraterie marine, trois fléaux auxquels fait face le continent africain. Cette 22e conférence régionale africaine intervient, cependant, dans une conjoncture que n'ont pas connue les sessions précédente : la situation en Libye, en Tunisie, l'expérience algérienne en matière de lutte antiterroriste et l'apparition de nouveaux groupes qui s'adonnent au crime transfrontalier. Cette session est organisée par la DGSN en collaboration avec l'Organisation internationale de police criminelle (OIPC-Interpol). La Conférence régionale africaine, qui se tient chaque deux ans, a été fondée en 1962 dans le but d'évaluer l'état de la coopération policière et la lutte contre la criminalité transnationale.