Une délégation d'hommes d'affaires de la région Bretagne (France) va visiter la Tunisie le 14 et 15 octobre 2009. Cette information est divulguée par Mr Tarek Chérif (Président du comité France à L'UTICA) à l'occasion de la journée d'information « Le partenariat Tuniso-Français au service de l'entreprise : instruments financiers, accompagnement et circulation des compétences », organisée conjointement par l'UTICA et l'Ambassade de France à Tunis. La journée, datée le 14 septembre 2009 au siège de l'UTICA, a été l'occasion de présenter le bilan des activités du comité France. La visite des professionnels bretons ne manque pas de valeur pour la Tunisie. Cette délégation aura l'occasion d'échanger avec les hommes d'affaires tunisiens lors d'une rencontre conférence qui aura lieu le 15 octobre 2009. Ces délégations peuvent vulgariser le climat d'affaires en Tunisie auprès des hommes d'affaires français. C'est une voie de partenariat très important à gérer par les structures professionnelles du pays. L'incitation des investissements étrangers suppose l'intégration des spécificités des partenaires même celles des régions. La région Bretagne La Région Bretagne est l'une des 22 régions françaises de la France métropolitaine. Composée des départements des Côtes-d'Armor, du Finistère, de l'Ille-et-Vilaine et du Morbihan, sa préfecture et sa plus grande ville est Rennes. Baignée par la Manche au nord et par le golfe de Gascogne au sud, elle est limitrophe des régions Basse-Normandie et Pays de la Loire. L'économie de la Bretagne est tournée vers l'agriculture et les industries agroalimentaires, le tourisme estival sur la bordure côtière, et quelques pôles technologiques avancés (Rennes, Lannion). On retrouve des sièges de grands groupes mondiaux tels que Bolloré à Quimper ou encore Cummins. Depuis 2 ans maintenant, et amplifié par la crise mondiale, de nombreux "pays" bretons investissent massivement dans le secteur tertiaire, et plus précisément commercial. L'on observe donc la construction rapide de nombreuses et grandes zones commerciales fortes et modernes en périphérie des villes moyennes, qui y voient un éventuel moyen de subsistance et un atout pour l'avenir, d'autant que la démographie bretonne reste très élevée. La région entière tente, non sans mal, de se diversifier afin d'être moins dépendante d'un secteur industriel agro-alimentaire fort mais sensible, et par-là même essaie de se moderniser.