Des sources bien informées ont assuré que des pressions algériennes seraient derrière l'arrestation de Abou Yadh, leader de la mouvance salafiste illégale, Ansar Al Charia, en Libye. Les mêmes sources ont indiqué, au journal Al Chourouk, dans son édition du mardi 31 décembre, que les autorités algériennes auraient menacé d'arrêter Abou Yadh, après avoir dévoilé le lieu de son existence sur le territoire libyen. Les visites effectuées récemment par le Premier ministre algérien, Abdel Malik Sellal, en Libye et en Tunisie portent essentiellement sur cette affaire, ainsi que sur le dossier du terrorisme et la position de l'Algérie des mouvements terroristes sur ses frontières avec ses voisins maghrébins. Abdel Malik Sellal s'est réuni en Libye avec des responsables libyens, à l'instar du Premier ministre libyen, Ali Zeidane, avant de se rendre en Tunisie pour rencontrer Ali Laarayedh et Mehdi Jomâa, respectivement actuel et futur Chef du gouvernement. Les mêmes sources ont accentué également l'exigence inhabituelle de l'Algérie concernant le terrorisme, notamment après le bombardement d'un groupe terroriste dans le sud libyen.