Le ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle démissionnaire, Samir Dilou, a évoqué, lors de son passage dans la matinée du mercredi 29 janvier 2014 sur Mosaïque FM, sa carrière en tant que ministre dans le gouvernement de Ali Laarayedh et porte-parole dans le gouvernement de Hamadi Jebali. Le leader d'Ennahdha a affirmé qu'il n'était pas convaincu par certaines déclarations faites pendant l'exercice de ses fonctions de porte-parole du gouvernement Jebali : « J'ai rencontré, à l'époque, Hamadi Jebali à Dar Dhiafa à Carthage avant la démission de son gouvernement pour lui confier mon intention de renoncer au poste de porte-parole de ce gouvernement ». Il a regretté, par ailleurs, qu'il a quitté le ministère alors que certains projets qu'il voulait initier n'ont pas vu le jour, à l'instar du Centre de réhabilitation des victimes de la torture. Interpellé sur ses activités politiques après avoir quitté le pouvoir, Samir Dilou a précisé qu'il continuera d'exercer le travail politique au sein du mouvement Ennahdha, soulignant son intention de s'occuper des affaires de sa famille, au cours de la prochaine période, et de pratiquer de la musique et du sport. Evoquant la côté financière, le nahdhaoui a souligné qu'il a quitté le ministère avec seulement 2 mille dinars dans son compte bancaire.