Le président de l'Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar, a affirmé, lundi 3 février 2014, que les forces de l'ordre ont réussi à déjouer une tentative de son assassinat, suite à la suspension des travaux de l'ANC, le 6 août 2013. Le président de l'ANC a, ainsi, indiqué que les autorités l'ont informé juste après, soulignant qu'il n'a pas eu des détails sur cette opération. Lors de son intervention sur Mosaïque FM, M. Ben Jaafar est revenu également sur les menaces de censure à l'intérieur de l'ANC de la part de plusieurs députés, dont ses alliés du Congrès Pour la République : « Ces menaces n'ont pas abouti. Je n'ai jamais flanché devant des menaces de la part de Ben Ali au temps de l'ancien régime. Cela ne sera pas donc le cas maintenant ». L'adoption de la nouvelle Constitution, ainsi que le chemin qui a mené à ce moment «historique », du dialogue national de décembre 2012 à l'assassinat de Chokri Belaïd, et de Mohamed Brahmi, ont été également évoqués par le président de l'ANC. Mustapha Ben Jaafar a conclu par féliciter le peuple tunisien pour la ratification de la Constitution qui représente, selon lui, tous les Tunisiennes et les Tunisiens avec leurs différentes orientations politiques.