Après avoir observé dans la matinée du vendredi 21 février 2014 une grève imprévue, la Société des Transports de Tunis (TRANSTU) a annoncé qu'elle va prendre des mesures administratives et juridiques contre les chauffeurs de métro grévistes. La TRANSTU a indiqué qu'elle a tenté, en vain, de convaincre les chauffeurs, à plusieurs reprises, de reprendre leur travail et arrêter cette grève illégale qui a mécontenté, d'après la même source, la clientèle de la société durant la matinée. La société a également envoyé aux grévistes un préavis via un huissier notaire leur informant de la nécessité de reprendre leur travail. Selon la société, les revendications des chauffeurs, résumées en des appels à la promotion et des passages de grades en grades, ne peuvent être traitées que dans le cadre des négociations sociales. La TRANSTU a souligné que des agents ont eu recours à la violence pour empêcher leurs collègues de travailler, ce qui a compliqué davantage la situation et causé des dégâts matériels à l'une des rames de métro.