Depuis un moment, la question du maintien ou non de Mehdi Jomâa à la tête du gouvernement fait couler beaucoup d'encre. Dans une déclaration accordée au journal Akher Khabar, le président du conseil de la choura du mouvement Ennahdha, Fethi Ayedi, a affirmé qu'il sera probable de maintenir Mehdi Jomâa à la tête du gouvernement postélectoral. Pour sa part, le leader d'Ennahdha Rached Ghannouchi avait déclaré à l'agence turque « Anadolu » qu'il serait possible que Mehdi Jomaâ et son gouvernement fassent partie du gouvernement d'après les élections s'ils accomplissent leurs mission dans la période prés élections. Par ailleurs, dans les milieux financiers, le scénario du maintien de Jomâa est fortement soutenu par les bailleurs de fonds internationaux qui ont rouvert la vanne des financements depuis l'entrée en fonction de ce dernier, rapporte jeudi 17 avril 2014 Shems FM. « Les bailleurs de fonds multilatéraux, dont notamment la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI), ne peuvent pas courir de risque d'engager des fonds importants ou donner des garanties à un gouvernement dont la durée de vie se limite à quelques mois », confie un banquier rompu aux hautes sphères de la finance internationale et bien informé sur les exigences des institutions de Bretton Woods. M.Kh
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