Lors de la présentation de l'étude sur les salaires des cadres en Tunisie, Hassen Zargouni, patron de Sigma Conseil a précisé que la notion du salaire créé toujours des remous au sein des entreprises d'où « le besoin permanents de formation et de stages pour les salariés ». Ceci alors que le taux d'encadrement au sein des entreprises privées tunisiennes ne dépasse pas les 7,3%, un taux qui atteint les alentours de 13% une fois le secteur public est pris en compte. Un taux qui reste en deçà des taux enregistrés dans les pays de l'OCDE et qui est de plus de 30%. A partir de cette étude qui n'a concerné « les entreprises familiales ni les autres groupes tunisiens biens structurés », Hassen Zargouni, qui a demandé de prendre « les chiffres de l'enquête avec précaution » est sorti avec une déduction à savoir que « l'existence d'un décalage entre les salaires reçus par les hommes et ceux reçus par les femmes occupant le même poste ». La différence, précise le patron de Sigma Conseil, est de 1.2 points. Ces derniers propos ont fait beaucoup de remous et de contestations de la part de l'auditoire présent à la présentation, notamment de la part des femmes DRH de certaines entreprises publiques et privées.