Deux responsables de Ineum Consulting ont tenu à Tunis une conférence de presse pour l'annonce de deux événements. Tout d'abord pour annoncer l'implantation de ce cabinet de consulting en Tunisie (berges du Lac) et puis l'organisation du 1er Forum, qui se tiendra le 28 septembre prochain à Tunis. Ineum Consulting, cabinet qui s'apprête à fusionner avec le cabinet Kurt Salmon, d'ici 2011, poursuit, selon ses responsables « une démarche opportuniste dans la région du Maghreb ». Ainsi, et après avoir sauté sur certains projets en Algérie puis au Maroc, voilà que ces mêmes responsables mettent la Tunisie dans leur collimateur « notamment après la tenue d'un conseil ministériel, durant lequel l'accent a été mis sur les mutations que devrait connaitre le secteur financier et bancaire en Tunisie ». Un CMR suite auquel il a été décidé de favoriser la fusion des institutions bancaires tunisiennes, un marché qui semble attirer le plus les responsables de ce cabinet côté à la bourse de Londres, présent dans 5 continents à travers 25 bureaux et qui emploi 1600 professionnels. Un cabinet ayant pour chiffre d'affaire plus de 305 millions d'euros et qui a réalisé, quatre ans durant, une croissance de 100% de son chiffre d'affaire. Ce cabinet, se présente comme étant une société de conseil en stratégie, organisation et systèmes d'information. Selon son responsable Antoine Day « le cabinet assiste ses clients dans la réalisation des choix stratégiques, opérationnels et stratégiques ». En Tunisie, la compagnie a déjà des clients. La BIAT, pour commencer avec l'installation d'un projet d'amélioration de l'efficience commerciale des middle et back- office dans les agences de la dite banque via l'utilisation de la méthodologie Lean 6 – Sigma, ainsi que dans un projet d'assistance à la Banque Nationale Agricole dans l'intégration de nouveaux projets pour l'amélioration de ses systèmes d'information. Mais ce sont les grandes fusions qui semblent intéresser le plus ce cabinet « la Tunisie a beaucoup de banques, a indiqué le même responsables, mais elles sont de très petites tailles comparées aux grandes institutions en France. On pourrait les comparer aux banques agricoles à l'Hexagone. Les banques marocaines sont petites par rapport aux françaises, et comparées aux banques marocaines, les banques tunisiennes sont encore moins petites ». Et pour solution, ce même responsables propose « la création de champions, qui, une fois fusionnées, seront plus capables de soutenir la croissance économique de la Tunisie ». Et c'est dans ce même sujet qu'Ineum organise son forum sur « la reconfiguration du secteur bancaire pour soutenir le développement des pays émergents de la méditerranée, avec pour exemple, la Tunisie ». Ce Forum se tiendra le mardi 28 septembre prochain connaitra la participation d'un nombre d'experts que « Ineum a la capacité de réunir ». Ce cabinet, ne compte par ailleurs faire aucun recrutement de jeunes tunisiens « pour début on va se contenter de français d'origine maghrébine, dans trois ans, on pourra lancer des campagnes de recrutement » ont laissé entendre les mêmes responsables d'Ineum.