L'Association Tunisienne des sciences de la nutrition & l'Ecole supérieure des sciences et techniques de la santé de Tunis -avec le soutien de la SFBT- ont organisé, mercredi 29 septembre 2010 à Tunis, un colloque scientifique sur le thème « Place des boissons rafraîchissantes dans l'hydratation et la nutrition du corps ». Ce colloque a réuni des nutritionnistes, chercheurs, universitaires, étudiants, spécialistes et experts nationaux et internationaux, en vue de débattre scientifiquement de sujets cruciaux et variés tels que l'hydratation du corps humain, les régimes et habitudes alimentaires, l'utilisation des édulcorants et des additifs alimentaires dans l'industrie alimentaire, ainsi que d'autres sujets importants d'intérêt nutritionnel. L'industrie des boissons utilise des produits naturels tels que l'eau, le sucre, le gaz carbonique (présent dans la nature), des extraits végétaux, ainsi que des additifs alimentaires naturels ou non comme les acidifiants, les arômes et les émulsifiants qui ont déjà prouvé leur utilité et leur inoffensivité par les analyses, les tests et les suivis faits par les instances internationales et leurs organes de contrôle. Quant aux boissons non sucrées (produits light), elles ne contiennent que des édulcorants approuvés et autorisés par ces mêmes instances internationales, tels que l'aspartame et l'acesulfame K. Pr Samira Blouza, chef de service à l'Institut National de Nutrition et de Technologie Alimentaire, a indiqué que le marketing doit lever sa main de la nutrition pour que le consommateur consulte la bonne personne et obtient l'information scientifique. M. Blouza a indiqué que tout le monde devient nutritionniste et on entend de vraies astuces partout. Dr Pascale Modai, médecin nutritionniste à Paris, a indiqué que les astuces interdisant la consommation du lait n'a pas de fondement scientifique tout en soulignant l'importance de prendre les chemins les plus simples et remplacer les produits chimiques et les activités sportives intenses par l'hygiène de vie. Des conseils de calibre pour les consommateurs surtout l'accroissement des maladies non transmissibles (obésité…). Ces maladies deviennent non seulement une charge sociale mais aussi économique qui nécessite un effort collectif qui englobe, entre autres, le secteur privé.