Il n'est pas rare que l'on se plaigne de fatigue, de nausée, de mal-être sans en préciser la vraie cause. Des maladies nouvelles apparaissent et des pathologies graves se propagent. Des raisons multiples de cancers et infections, inexistantes auparavant, se font savoir. Les spécialistes nous expliquent que l'hygiène de vie en est en grande partie responsable. Tout ce qui nous entoure, ainsi que tout ce que nous pouvons manger a impact. Nous avons beau améliorer et diversifier notre nourriture quant au goût, il n'en reste pas moins, que cette nourriture a perdu de sa valeur nutritive et de son apport dans plusieurs secteurs. Retourner au bio ? Beaucoup optent pour cette solution, néanmoins difficile à appliquer… En effet, il est important de savoir que manger « bio » est un tout. Si l'environnement est pollué, les produits consommés le seront aussi. Ainsi, c'est toute une façon de concevoir les choses et de prendre en considération l'influence environnementale sur la santé, l'hygiène et les éléments consommés. « Vivre bio » Ces derniers devraient être choisis en fonction de plusieurs facteurs si on veut manger bio : pas de traitement chimique, vérifier que l'eau de puits n'est pas contaminée. Cela élargit le sens d'herbe naturel qui n'est pas uniquement une plante ou une culture, mais tout un univers. Bien manger, c'est aussi enrichir sa nourriture de fruits, de légumes, de fibres. Il a été jusque là démontré que l'alimentation génétiquement modifiée (contenant des OGM) est une source de déstabilisation cellulaire qui induit un déséquilibre englobant des mutations et des perturbations. Citons l'exemple de l'eau contaminée par les insecticides ou le métal ou les antibiotiques, tout cela part dans les cellules puisque l'eau constitue 65% de notre corps. Donc, si l'eau qu'on boit est contaminée les cellules le seront également et le corps se fragilise. Les fruits et légumes subissant des techniques de culture intensives et ne connaissent plus de saison. Elles sont aussi source de déséquilibre. Les produits laitiers et la viande contenant de la protéine animale est reconnue responsable de la maladie de Jacob. Certaines boissons et biscuits contiennent de l'aspartame, un édulcorant artificiel découvert en 1965 et composé de deux acides aminés naturels. C'est un produit toxique dangereux. Les boissons énergétiques en contiennent également ainsi que des substances stimulantes et destructrices pour les neurones. Aujourd'hui, le problème réside dans la sensibilisation de la population moyenne pour la responsabiliser. Car même les produits qu'on ne mange pas, mais qu'on utilise comme cosmétique comme les produits de colorations se glissent dans le corps. Les produits de coloration par exemple vont passer dans les organes ; foie et rate et donc ils leur apportent de grosses molécules surtout de synthèse non reconnues par la cellule. Les organes de transformation essayent de transformer ce qu'ils peuvent. Il s'agit d'une partie de la molécule et l'autre partie restera dans le corps, spécialement dans le cerveau et la rate. La coloration chimique est par exemple une cause d'insuffisance rénale et peut perturber le rein. En effet, le sein est très irrigué que cela soit par les colorations ou les déodorants. Vivre bio n'est pas aussi évident puisque les perturbations par le téléphone portable, ondes macro magnétiques, ordinateur et wifi sont latentes. Les corps sont soumis à des champs magnétiques par des appareils, et c'est l'une des causes des cancers prématurés. Nous enregistrons des cancers chez des nouveaux-nés, voire à leur naissance. Hajer AJROUDI --------------------- Les éclairages de l'expert Docteur Chiraz Amrouch, nutritionniste : «L'apport de la nourriture biologique» Une nourriture biologique est issue d'une nutrition réglementaire et certifiée bio. Elle exige une agriculture spécifique, préservant le sol, les ressources naturelles, l'environnement et l'équilibre biologique et obéissant à un cahier de charges. Les semences concernant les fruits, légumes et céréales devraient être sans OGM, ne devant subir ni agréments chimiques ni pesticides durant la culture. La viande et dérivés sont sans farine animale, ni hormones de croissance. Les animaux doivent disposer d'un espace pour pouvoir bouger. Au terminal, les produits ne doivent contenir ni additifs alimentaires, ni colorants, ni conservateurs. Ces derniers ainsi que les additifs sont d'ailleurs incriminés dans les cancers. Manger biologique diminue alors l'exposition à ces risques. En ce qui concerne leur apport, les aliments animaliers biologiques sont plus riches en teneur en gras. Les espaces pour les animaux leur permettent d'avoir moins de graisse et de développer la masse de viande, mais leur graisse en devient plus bénéfique. Les fromages biologiques sont plus riches en calcium, les fruits et légumes ont une meilleure teneur en vitamine C, et la nourriture biologique a en général plus de fer et magnésium à offrir au corps (comparaison faite par l'AFSSA (Agence Française de la Sécurité des Aliments). Propos recueillis par H.A --------------------- Chiffres * La superficie totale des cultures certifiées biologiques dans le monde en 2007 est de 32.3 millions d'hectares selon l'IFOAM et plusieurs organismes européens. * Cela représente 0.8% des terres agricoles dans 141 pays. * Les champs de cueillettes sauvages et d'apiculture sont à peu près de 31 millions d'hectares. * Les exploitations agricoles certifiées bio enregistrées en 2007 sont de plus de 1.2 million.