Dans le cadre de faire de la Tunisie une plateforme financière régionale de référence, la Chambre tuniso-britannique de commerce et de l'industrie a organisé ce matin une conférence ayant pour thème « Le futur du secteur des Finances : l'expérience Britannique ». Cette manifestation a été inaugurée par M. Taoufik Baccar, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie ( BCT), avec la présence de MM. Hassine Doghri, Président de la Chambre, Robert Feige de la BEI, Robert Tashina du Groupe Oxford Business, Philippe Gautier, Expert britannique, Jamel Larbi, de la Banque d'Investissement de l'Afrique du Nord et Mohamed Rekik de la BCT. Comment se compare la Tunisie à d'autres pays avec les mêmes ambitions? Quels sont les éléments clés pour créer l'environnement idéal pour une telle ambition? Comment tirer profit de l'expérience britannique et l'énorme potentiel de partenariat qui existe ? Ce sont les questions traitées lors de cette conférence. A ce sujet, la Chambre s'y attèle pour se positionner comme un partenaire de choix capable de drainer et mobiliser davantage les intervenants du secteur financier aussi bien en Tunisie qu'au Royaume-Uni. Plusieurs opportunités d'investissement en Tunisie et un savoir-faire britannique dans le domaine financier sont les principales causes qui ont poussé l'Etat tunisien à encourager les investisseurs et les entrepreneurs Britanniques pour venir s'implanter en Tunisie. « Lorsqu'un pays devient un pôle financier, cela signifie qu'il y a des facteurs essentiels réalistes, un cadre législatif fort, et de bonne expérience dans le domaine d'investissement. », a martelé M. Tashina en ajoutant que la Tunisie possède de multiples opportunités pour devenir un centre financier dans la région. A titre indicatif, La Tunisie a enregistré 7% de croissance au niveau des performances bancaires contre 9% au Maroc. Au cours des cinq dernières années, ces Etats jouent un rôle important dans le secteur des finances. De ce fait, « on peut voir le jour où la Tunisie bénéficiant d'un site de savoir financier grâce à sa localisation géographique, les Banques Offshore, le développement commercial et l'arrivée des Banques islamiques », selon notre interlocuteur. De son côté, M. Gautier a indiqué que les services financiers en Grande Bretagne représentent 10% du PNB et offrent plus de 10 millions de postes d'emploi. Ces services contribuent, également, aux taxes et aux impôts. La Grande Bretagne est en haut niveau des services financiers beaucoup plus de Tokyo et la Suisse, dont elle possède 250 Banques internationales à Londres, la grande cité financière. Pour sa part, la Tunisie est un pays associé avec la flexibilité et la proximité de l'Europe. De plus, la fusion entre la STB et la BH, la convertibilité de dinar tunisien…sont des facteurs encourageants pour investir en Tunisie. Pour ces raisons, « les institutions financières en Tunisie sont appelées à être beaucoup plus fortes et il faudrait qu'il ait plus d'effort ». a déclaré M. Larbi. Pour conclure, la l'Etat tunisien, en particulier la Chambre tuniso- Britannique ne cesse d'impulser les entreprises et les investisseurs britanniques de s'implanter en Tunisie. Le premier pas a été sous forme de ce genre de conférence ayant pour but d'encourager et de sensibiliser ces investisseurs financiers par l'importance des efforts déployés et de développement du secteur des finances. L'objectif est de devenir un pôle financier régional.