La STEG, Société Tunisienne d'Electricité et du Gaz vient d'annoncer, récemment, qu'elle vient de remporter un contrat pour l'équipement de quelques milliers de ménages dans un pays africains. Une nouvelle qui a fait réjouir presque tout un chacun. Elle dénote du degré de professionnalisme que cette compagnie a réussi à atteindre. Mais cette réussite est cependant entachée d'un nombre d'accidents qui sont produits ces dernières semaines, des accidents qui ont coûté très chers en emportant des vises innocentes, dont les seules fautes étaient d'être en proximités des équipements électriques, et mortels, de la Steg. Aziz Dabbabi, un jeune, ayant fraîchement obtenu son certificat du Bac, a perdu la vie en touchant le câble électrique en pleine journée alors qu'il pleuvait. Cet incident a eu lieu le vendredi 25 septembre dernier, à Sidi Abdelaziz à la Marsa. Interrogé sur les dessous de l'accident, par un journal électronique de la place, un cadre de la STEG avait fuit de répondre en prétendant que « l'horaire administratif a touché à sa fin, et qu'il ne pouvait faire des déclarations sur le sujet ». Rappelez lundi, avait il ajouté, tout en indiquant que même après la fin de l'horaire administratif, les services d'intervention rapide sont « là pour enfin réparer les pannes ». Ces servies auraient ils pu sauver la vie de ce jeune, certes pas, mais ils pourraient prévenir ce qui avait eu lieu. Un nouvel accident a eu lieu le week end dernier, à Hammamet cette fois. Et c'est un jeune technicien de la STEG qui a cette fois perdu la vie. Son collègue a « miraculeusement » été épargné, rapporte un journal de la place. Une enquête a été ouverte. Bien que les raisons de cet accident soient externes à la STEG, la responsabilité de cette dernière est indéniable. Une division doit en effet exister au sein de cette société monopoliste pour prévenir ce genre d'accidents. Sinon, des compensations doit elles être versées pour les familles des victimes. Les accidents ayant pour cause la nonchalance ainsi que le laisser aller de certaines divisions, régionales notamment, de la compagnie de l'électricité, ne cessent de se multiplier laissant des victimes ici et là. A moins de prendre les mesures nécessaires, ou du moins compenser les familles ayant perdu leurs chères, et parfois leurs pères, il est inacceptable que l'hémorragie continue.