Après celle organisée depuis 2 jours dans un hôtel du bon lieu de Tunis, une deuxième table ronde a été organisée jeudi, 27 janvier 2011 à Tunis. Plusieurs personnalités et opérateurs publics et privés du secteur touristique ont pris part à cette rencontre qui a choisi pour thème, « Quelle stratégie pour une relance à court terme de la fréquentation touristique ? ». L'objectif était collectif. Il s'agit de partager des idées et des concepts voire des solutions permettant de relancer le secteur touristique à court terme. Le secrétaire de l'Etat chargé du Tourisme, M. Slim Chaker, était là à l'écoute des professionnels du secteur. Des idées qui se ressemblent et autres qui s'opposent ! Quelles seraient les meilleures ? Pour un secteur qui fournit aujourd'hui plus 400 000 emplois et génère près de trois milliards de dinars en devises étrangères par an, il est primordial de conjuguer tous nous réflexions pour se rattraper. Une demande qui a été félicité par tous les participants. Or, la relance du secteur touristique tunisien est aujourd'hui tributaire de la stabilité politique et sociale et d'un climat de confiance et de tranquillité. Tous les participants ont été d'accord ! Un appel d'urgence a été lancé afin de réunir immédiatement tous les efforts pour atteindre ces objectifs et surtout ne pas rater la saison estivale 2011. Il s'agit de l'un des secteurs les plus dynamiques du pays, contribuant à couvrir 60% du déficit de la balance commerciale du pays. A ces termes, un appel a été lancé pour rassurer les touristes et les tours opérateurs sur la situation sécuritaire de notre pays en recourant à une communication adéquate et ciblée qui prend en considération les priorités exigées par les touristes partout dans le monde. Un des participants à évoqué de sa part l'utilité de l'Internet à revéhiculer la bonne image dont jouit notre pays depuis toujours rappelant de ce fait le rôle primordial qu'a joué « facebook » pour renverser une dictature qui a durée 23 ans en Tunisie, et ce en une période qui n'a pas dépassé le mois. Un représentant de l'organisation nationale du tourisme tunisien a fait savoir qu'un plan de relance est en cours d'être mis en place. « On est en train de préparer un plan de relance pour la Tunisie, il s'agit d'un soutien important au profit des principaux tours opérateurs de notre pays, à savoir ceux de la France, l'Italie, l'Allemagne et l'Angleterre », déclare t-il. Il s'agit ainsi, selon lui, d'augmenter le budget de l'Etat pour la promotion du tourisme. « On souhaite que ces moyens ciblent la communication dans la presse et la télévision… », ajoute-t-il. Une déclaration qui n'a pas trop convaincu les participants qui ont surmonté le rôle primordial que peut jouer l'Internet ces jours pour relancer le secteur touristique. En d'autres termes, on devait assister à l'annulation des restrictions imposées aux tours opérateurs (TO) qui ont manifesté leur intérêt de reprendre leurs vols vers la Tunisie dés que la situation se stabilise. Il a été aussi suggéré d'ouvrir immédiatement le ciel (Open sky) et entrer en contact avec les partenaires étrangers. Un autre participant a évoqué l'importance du bon accueil à ancrer une bonne image chez les touristes. Des gestes simples et commodes mais utiles. Il a été aussi recommandé de retirer tous les retraités opérant dans le secteur touristique afin de céder leur place aux jeunes diplômés du supérieur qui souffrent du chômage depuis longtemps. Se concentrer sur le marché allemand, inviter des journalistes et cibler la presse étrangère afin de reconfirmer les réseaux de ventes, un soutien important aux tours opérateurs, accélérer la communication à travers les médias sociaux, telles sont les différentes sollicitations avancées au secrétaire d'Etat. Une autre idée qui ne manquera pas d'importance, a été aussi pointée par l'un des intervenants, il s'agit de se concentrer à aider Tunisair à subventionner l'aérien. En fin vue l'ampleur du sujet, les professionnels du secteur ont demandé un autre rendez-vous voire une troisième table ronde pour discuter davantage sur ce sujet et évoquer les points faibles et forts notamment dans cette période de crise.