L'état des routes et des autoroutes reliant la capitale à d'autres villes se dégrade très rapidement à chaque chute de pluie, rendant la circulation très difficile, voire dangereuse. Les usagers constatent l'apparition de flaques d'eau plus ou moins profondes tout au long du trajet. Les bosses, les dos d'âne et les crevasses sont à peine visibles. Le risque de glissade est sérieux. L'avance des véhicules devient pénible. Le terrain est péniblement praticable, notamment pour les poids lourds qui éprouvent énormément de mal pour progresser. De fortes chutes de pluie durant la nuit ou même pendant le jour peuvent causer de nombreux dégâts et des accidents de la route, notamment pour les poids lourds qui ont enregistré en 2004 81% de l'ensemble du trafic routier, chiffres fournis par l'observatoire national de la sécurité routière. Ces engins ont un poids volumineux qui dépasse souvent douze tonnes. Ils constituent les véhicules les plus exploités. Vus leur utilité économique, Ils sont autorisés à circuler sur l'ensemble du réseau routier afin d'assurer et de faciliter les transactions commerciales. Le taux d'accident pour les poids-lourds a atteint un niveau supérieur de gravité, soit 33,5% (en 2009) contre 16,3% (en 2004). Ce lourd bilan est dû, outre le mauvais état de la chaussée pendant les intempéries, à plusieurs facteurs meurtriers dont l'excès de vitesse, le dérapage, le non-respect du Code de la route, l'ivresse au volant et l'utilisation des téléphones portables en conduisant. Il est urgent de ce fait de multiplier les campagnes de sensibilisation. Celles-ci sont généralement pilotées par des intervenants en matière de sécurité routière. Les conducteurs sont tenus de faire preuve d'attention et de vigilance. Plusieurs d'entre eux ne respectent souvent pas les moindres règles du code de la route. Meriem. KH