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Réforme du système éducatif : il est grand temps et c'est impératif !
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l'Education Nationale :
Publié dans La Presse de Tunisie le 02 - 06 - 2015


Par Boubaker BENKRAIEM*
Monsieur le ministre,
L'une des décisions historiques prises par le Combattant suprême, le président Bourguiba, au lendemain de l'indépendance, en mars 1956, a été, sans conteste, la généralisation de l'enseignement, pour les garçons comme pour les filles, et sa gratuité pour tous. C'est ainsi que nous avons assisté à une poussée vertigineuse d'établissements scolaires dans tous les coins et recoins du pays à tel point que le budget de l'éducation nationale a battu tous les records, ce qui nous permettait de nous en enorgueillir auprès des instances internationales et de nos voisins régionaux. Malgré cette multitude d'écoles et de lycées, nos diplômes étaient appréciés à leur juste valeur et le jeune Tunisien, ayant obtenu son baccalauréat avec une moyenne de 12 ou 13/20, pouvait s'inscrire dans la majorité des facultés occidentales, sans être obligé de passer un examen de niveau. C'est à partir des années 80 du siècle dernier que notre système éducatif préoccupé, plutôt, par la quantité que par la qualité, ayant négligé le recyclage et la formation continue des enseignants et sans tenir compte de l'évolution économique et sociale du pays, est resté archaïque et ne s'étant pas harmonisé et adapté à son environnement, il a perdu et de son niveau et de sa vitalité. D'autre part, l'inflation dans les notes d'examens attribuées à la matière philosophique et l'ajout bizarroïde des 25/100 de bonus aux notes du bac ont faussé, d'une manière illogique et incompréhensible, la valeur intrinsèque des élèves et, par conséquent, des résultats des examens de fin d'études de l'enseignement secondaire. En effet, cette combinaison d'ajout et d'inflation de note pouvait permettre au candidat d'obtenir son bac avec une moyenne incroyable, c'est-à-dire, et dans certains cas, supérieure à 20/20, ce qui a déprécié irrémédiablement ce diplôme auprès des universités étrangères, diplôme terni, par ailleurs, par les nombreuses fuites de sujets d'examens.
Depuis la révolution, notre pays vit une période très délicate de son histoire. En effet, compte tenu de ses faibles moyens, il n'a pas pu répondre, parce qu'il ne possède pas de baguette magique, aux attentes matérielles légitimes des jeunes et des moins jeunes relatives, essentiellement, au développement des régions de l'intérieur et au chômage, entre autres. Aussi, le comportement et l'attitude de cette frange de la population qui fait preuve, ces dernières années, d'une agressivité débordante, d'une totale incompréhension des discours des gouvernants qui ont décidé de ne pas utiliser la force publique et, à tort et à travers, organisent durablement des sit-in et des barrages devant les usines et les sites de production. Cette agressivité, cette impatience, cette démarche, cette attitude et cette incapacité ne sont-elles pas la résultante de notre système éducatif et de notre enseignement qui ont démontré leur limite et leur faillite et qu'il faut, absolument, réformer ?
Aussi, nos concitoyens dont nous comprenons leur détresse doivent être imbus de certaines valeurs fondamentales et avoir un comportement digne (une citoyenneté responsable, le sens du devoir et la primauté de l'intérêt général). Ils ont le droit de s'exprimer pour faire parvenir leurs doléances et manifester librement sans toutefois porter atteinte à l'ordre public et aux biens d'autrui que ce soient publics ou privés.
Nous vivons dans un monde en pleine mutation et il ne suffira pas de produire en plus grandes quantités les mêmes connaissances et les mêmes compétences pour relever les défis de demain.
Monsieur le ministre,
Il y a une génération, les enseignants pouvaient espérer que ce qu'ils apprenaient à leurs élèves leur servirait toute leur vie. Aujourd'hui, l'école doit préparer les jeunes à des changements économiques, technologiques et sociaux plus rapides que jamais, à des emplois qui n'existent pas encore, à des technologies qui restent à inventer et à des problèmes dont nous ne savons encore rien. Cinquante ans en arrière, les éducateurs pouvaient-ils imaginer l'essor mondial d'Internet en 1994 ou celui du téléphone mobile quelques années plus tard ? Ces technologies ne sont pas uniquement devenues des outils d'apprentissage mais aussi de réseaux et de partage du savoir ainsi que des moteurs d'innovation.
Dans notre pays, le système éducatif a connu, avec chacun des ministres de l'Education Nationale qui se sont succédé à la tête de ce ministère stratégique, des révisions et des réformes, parfois déchirantes, alors que l'avenir des générations était en jeu. En effet, combien de fois avons-nous changé de vision pour étudier telle ou telle matière en arabe ou en français, ou suspendre ou reprendre telle autre matière à tel point que cela devenait gênant, harassant et ennuyeux pour les élèves.
D'autre part, la génération de l'indépendance se souvient qu'elle a poursuivi ses études primaires et secondaires avec les mêmes livres scolaires que se sont passé d'une année à l'autre, cousins, voisins ou amis. Nous nous rappelons, surtout, du nombre réduit des manuels scolaires pour le primaire et avec cela, notre pays a produit de brillants bacheliers dont certains, choisis pour leur mérite pour effectuer leur enseignement supérieur dans les grandes écoles françaises, se sont brillamment distingués et ont réussi, avec brio, leurs études. Ils ont, par ailleurs, été des commis de l'Etat de grande valeur et ont tenu les rouages de l'administration avec compétence et aptitude. Lorsqu'on voit le nombre de manuels utilisés, maintenant, par les élèves des premières classes du primaire, on plaint ces pauvres gosses pour la lourdeur de leur cartable et on se pose un tas de questions à ce sujet ; et bien que l'évolution de l'enseignement nous oblige à suivre le mouvement, je pense que nous ne devons pas changer, chaque année, de manuels d'une part et d'autre part nous devons évaluer, d'une manière régulière, le niveau de notre enseignement en vue d'en faire le bilan pour l'ajuster, l'améliorer ou le réformer, au besoin, en faisant participer toutes les parties concernées.
Monsieur le ministre,
La réforme du système éducatif doit concerner tous les niveaux : du jardin d'enfants jusqu'à la faculté en passant par l'école de base, le collège et le lycée et nous devons veiller à ce que l'école publique qui a été toujours à l'avant-garde du progrès, de l'épanouissement et de la réussite, continue à être le porte flambeau du savoir et des connaissances.
Cependant, il y a des éléments indispensables qui doivent intéresser tous les niveaux et qui concernent essentiellement les valeurs morales (franchise — sens de l'honneur— sacrifice—amitié-solidarité, etc.), et patriotiques (l'amour de la patrie— les devoirs et obligations vis-à-vis de la patrie-le sens du Drapeau- l'hymne national— la défense du pays— la nation— l'histoire du pays, de ses grands hommes et de ses diverses civilisations — etc.). Ces valeurs doivent être enseignées, reprises et développées au fur et à mesure que le jeune avance dans sa scolarité dans les différents niveaux d'enseignement, et doivent faire l'objet de discussions et d'animations de groupes d'élèves ou d'étudiants.
De même, nous ne devons pas négliger la formation sociale de l'élève, à partir de l'âge de douze ans, pour l'intéresser aux diverses activités dans ce domaine dans le but de développer chez lui cet esprit de solidarité, de coopération et de participation, et de l'encourager à jouer, un peu plus tard, un certain rôle auprès des démunis, auprès des personnes handicapées et auprès de ceux qui sont dans un certain besoin.
Aussi, nous ne devons pas oublier ou négliger l'apport des établissements scolaires dans la découverte de champions dans les sports individuels et pour cela il faudrait que les institutions scolaires et universitaires aient des professeurs d'éducation physique et de sport et que l'on ne continue pas à charger le maître de faire le moniteur de sport alors qu'il n'a reçu aucune formation appropriée dans ce domaine. Faut-il rappeler que depuis la médaille d'or du grand champion Mohamed Gammoudi, aux Jeux Olympiques de Mexico de 1968, nous n'avons pas eu, depuis, de médaille d'or en athlétisme. La Tunisie a dû attendre 40 ans pour renouer, grâce à Mellouli, avec la même médaille, en natation, en 2008 à Pékin.
Pour l'épanouissement de l'élève et de l'étudiant, leur éducation doit aussi comprendre des activités culturelles telles que la musique, le théâtre ou la peinture et ces activités doivent être dirigées par des professeurs spécialisés dans cette discipline.
De même, l'école de la République donnant les mêmes chances pour tous, pour les riches autant que pour les démunis, pour les citadins comme pour les ruraux, l'Etat doit veiller à dispenser à nos enfants un enseignement digne de nos valeurs, moderne et dont on peut être fier. C'est pour cela que l'école doit disposer de tous les moyens humains et matériels nécessaires à cet effet. Nous devons recycler tous nos enseignants pour les mettre à niveau et nous devons veiller à ce que les futurs professeurs de l'école de base, du collège et du lycée doivent suivre une formation adéquate avant d'être recrutés. Aussi, si l'école de la République veut donner les mêmes chances pour tous, faut-il qu'elle mette fin à ce «mal nécessaire» représenté par les cours particuliers qui, de notre temps, n'existaient que pour la dernière année de l'enseignement primaire, en vue de la préparation de l'examen de la sixième et que nos maîtres, cherchant à battre le record des admis dans leurs classes, dispensaient ces cours, gratuitement, à tous les élèves. Que ce soit pour l'école de base ou pour le lycée, cette forme de démarcation entre les élèves doit être réglementée et effectuée pour les classes terminales ayant des examens à passer en fin d'année, contre des sommes modiques et gratuitement pour les pauvres, et tout cela au sein de l'école ou du lycée.
Monsieur le ministre,
Aussi, l'Etat doit faire preuve d'autorité, reprendre les choses en main et assumer toutes ses responsabilités : il faut que d'ores et déjà toutes les mesures soient prises, pour qu'à la prochaine rentrée, la situation des milliers d'établissements scolaires privés qui ont pullulé ces quatre dernières années soit en totale conformité avec les règlements et les lois tunisiennes en vigueur. C'est pourquoi les ministères de tutelle doivent, par tous les moyens, à travers la presse écrite et les médias audiovisuels, aviser, dès maintenant, les responsables de ces établissements pour qu'ils prennent les dispositions nécessaires s'ils veulent continuer leur mission. Ce qui est grave, c'est que «les donneurs de leçons et les faiseurs de bien» s'intéressent surtout aux tout petits, les jeunes représentant les générations futures (4-6 ans):
1- Pour les jardins d'enfants : un programme officiel doit être établi et respecté et que le personnel ait un niveau pédagogique acceptable et défini. Pour les aider, et faire preuve de sa bonne foi, l'Etat peut organiser des stages pendant les vacances d'été destinés aux personnels non qualifiés. Tous les jardins ne remplissant pas, en septembre prochain, les conditions doivent être automatiquement fermés et l'Etat doit faire preuve d'autorité. Le laxisme et le laisser-faire des gouvernants, en 2012-2013, qui ont favorisé l'éclosion de nombreux koutabs et jardins d'enfants incontrôlés ne doivent plus se reproduire.
2- Pour les kouttabs, qu'ils soient de modèle afghan, pakistanais ou wahhabite, ils doivent redevenir des kouttabs tunisiens et aucune tenue vestimentaire non tunisienne ne doit être tolérée ou acceptée. Les contrevenants verront leurs kouttabs, purement et simplement, fermés.
Etant donné le doute qu'on peut avoir sur ces établissements destinés aux générations futures, et l'intention pernicieuse de ceux qui les financent, il y aurait lieu de créer, sans délai, un corps spécial d'inspecteurs pour ces jardins d'enfants et ces kouttabs qui ont proliféré. Ces inspecteurs doivent être omniprésents, alertes et en éveil quant à l'application des programmes arrêtés par les ministères de tutelle. D'autre part, ces inspecteurs doivent changer de zone chaque trimestre.
En ce qui concerne les programmes d'enseignement, on ne doit pas oublier que celui-ci s'apparente bien plus à un mode de pensée fondé sur la créativité, le raisonnement critique, la résolution de problèmes et la prise de décision. Il tient également à des méthodes de travail, notamment la communication et la collaboration, et à des outils de travail, y compris la capacité de reconnaître et d'exploiter le potentiel des nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Plutôt que de se contenter d'apprendre à lire, l'enseignement du XXIe siècle doit consister à lire pour apprendre et à développer la capacité et la motivation nécessaires pour définir, comprendre, interpréter, créer et diffuser les connaissances.
Quant à la spécialisation, il y a lieu d'accorder assez d'importance à la formation professionnelle en vue d'encourager et de susciter des vocations à cet enseignement de plus en plus intéressant et fortement demandé, et permettant à ses diplômés d'être, facilement, recrutés par le marché de l'emploi. D'autre part, l'enseignement supérieur doit être en contact, d'une manière permanente, avec son environnement industriel et économique et travailler en symbiose avec les entreprises, les usines et les employeurs.
De même, devant l'expansion de la consommation des drogues de toutes sortes par nos jeunes, y compris, malheureusement, de nombreux lycéens, une attention toute particulière doit être réservée à ce fléau qui est en train de se propager et qui risque de se généraliser chez notre jeunesse qui représente l'avenir du pays. Pour cela, pourquoi ne pas créer un service spécial suffisamment fourni en personnels qualifiés et destinés à la surveillance des dealers devant les collèges, les lycées et les facultés et qui couvrira toute la République. Même si sa mission ne sera pas garantie à cent pour cent, son effet dissuasif est certain.
D'autre part, faut-il que l'enseignant, de tout niveau, reprenne, par sa tenue, par sa présentation, par son comportement et par sa présence, son prestige d'antan, son aura et sa grande dignité qui marquaient, de notre temps, énormément les élèves.
Cependant, notre école dont nous avons pu voir, grâce à la télé, l'état dégradant et dégradé dans lequel se trouvent les locaux d'un grand nombre de ces institutions scolaires, essentiellemet celles de l'intérieur du pays, quant au minimum acceptable de salubrité, d'hygiène et de sécurité, doit être mieux entretenue, plus présentable et plus sécurisée. L'enseignement doit avoir un environnement adéquat pour qu'il puisse donner de bons résultats.
Plus le temps passe, plus les connaissances se développent, et plus les spécialités «fines» sont de plus en plus recherchées. Aussi, doit-on veiller à ce que la qualité de nos diplômés l'emporte sur la quantité pour que notre pays continue, comme à la fin du siècle dernier, à être un grand fournisseur de brillants cadres, spécialistes et techniciens, aux pays africains et moyen-orientaux. En produisant des cadres de très grande qualité dans tous les domaines, capables d'être mis à la disposition des pays frères et amis, ils seront les dignes ambassadeurs de leurs aïeux et de leurs anciens, ceux qui ont marqué l'histoire de l'humanité dans les divers domaines de la culture, de la sociologie, de l'art de la guerre comme celui de la sécurité tel que le maintien de la paix, de la liberté et de l'indépendance des peuples.
Le souhait de tout Tunisien est que notre pays, la Tunisie éternelle, retrouve son prestige, son statut de pays modéré dans ses positions, intraitable dans ses convictions, raisonnable dans son approche à la solution des problèmes, rassembleur et fédérateur des bonnes volontés. Bonne chance et bon courage, Monsieur le Ministre.
Que Dieu veille sur notre Tunisie éternelle.
*Ancien cadre supérieur


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