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Nouveau revers pour la municipalité
Ariana — Commerce parallèle
Publié dans La Presse de Tunisie le 19 - 06 - 2015

En dépit des multiples mesures incitatives et mises en garde municipales, les étals anarchiques résistent, en prolongeant leur «hégémonie» !
Entre la municipalité de l'Ariana et le commerce parallèle, c'est désormais une interminable partie entre le chat et la souris, entre le loup et l'agneau, bref, entre la loi et l'anarchie.
Dans cette partie qui a tout d'un duel entre tennismen, on continue d'échanger coups et smashs, sans pour autant entrevoir la fin du match où l'on joue aujourd'hui les prolongations. Prolongations sans doute forcées pour la mairie qui a été contrainte, récemment, de baisser de nouveau pavillon, après avoir été dans l'impossibilité d'exécuter sa «énième» mesure de démolition des innombrables étals anarchiques (environ 200) ceinturant le marché municipal jusqu'à l'asphyxie. En effet, l'hôtel de ville qui n'arrive pas à en découdre a beau aménager, l'année dernière, un nouveau site devant abriter ces étals pour un coût de 200 mille dinars, rien n'y fit, cet espace étant demeuré, à nos jours, désespérément vide, en dépit des commodités tentantes dont il dispose (superficie spacieuse et aérée, bloc sanitaire, éclairage...). Ne perdant pas espoir et faisant contre mauvaise fortune bon cœur, la mairie opta ensuite pour une autre offensive de charme, en appelant les propriétaires des étals anarchiques à participer à une opération de tirage au sort pour l'octroi des places à occuper dans le nouveau site, tout en leur promettant des facilités de paiement. Pour répondre à cette «invitation», les accros du commerce parallèle n'ont trouvé mieux que de... lancer un sit-in des plus bruyants, dans une réplique qui en dit long sur leur détermination à défier la loi et l'Etat ! Ses réserves de «diplomatie» épuisées, la municipalité décida, par la suite et dans un sursaut d'orgueil, de passer de la carotte au bâton, en leur fixant un ultime délai pour régulariser leur situation. Sinon, les redoutables tracteurs qui ravagent tout sur leur chemin s'amèneraient, escortés de policiers, pour démolir les étals anarchiques récalcitrants. Que nenni, car entre les mots et les actes, il y a un pas que la municipalité n'a pu, hélas, franchir, ces étals encombrants, sales et envahissants ayant réussi, mine de rien, à prolonger leur «hégémonie» ! Par quoi expliquer ce nouveau revers essuyé par la mairie ? Pourquoi celle-ci s'est avouée, encore une fois, vaincue ? N'a-t-elle pas les moyens de relever le défi, comme l'ont si bien fait d'autres communes du pays ? A-t-elle, par hasard, peur des conséquences probablement dramatiques d'une opération coup de poing à l'adresse des barons du commerce parallèle dont la majorité, on le sait, est composée de repris de justice loin d'être assagis, et de contrebandiers bien assis et, pour ainsi dire, intraitables ? «Au lieu de s'occuper des vrais problèmes qui rongent la cité, ils veulent nous priver de notre gagne-pain», se défend l'un d'eux qui affirme être «prêt à payer toutes les taxes qu'on nous impose, pourvu qu'on nous laisse en paix».
A la question concernant leur sombre casier judiciaire, notre interlocuteur, nullement perturbé, répond par cette plaidoirie : «C'est faux, car s'il y a des personnes parmi nous qui sont recherchées par la justice, pourquoi ne les a-t-on pas encore arrêtées? Et puis, un repris de justice assagi n'a-t-il pas le droit à une réinsertion sociale pour refaire sa vie?». A l'Hôtel de Ville, l'heure est carrément à la résignation, puisqu'il a été décidé officiellement, nous assure-t-on, de ne pas déloger ces étals anarchiques à titre exceptionnel, à l'occasion du mois de Ramadan.
Une solution de facilité qui a en tout cas fait le malheur des propriétaires des points de vente légaux exerçant à l'intérieur du marché municipal. Là où la grogne est, en ce moment, à son comble. «Il est vraiment révoltant de voir tout un Etat incapable de maîtriser un fléau qui nous a rendu la vie difficile», s'indigne l'un d'eux, qui menace de fermer boutique. Tout près de lui, son voisin, propriétaire d'une boucherie, est inconsolable, en dénonçant «une nouvelle défaite humiliante pour la municipalité et une nouvelle grande victoire pour les hors-la-loi». Sans commentaire.


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