«Les personnes impliquées dans des opérations terroristes en Tunisie n'ont aucun rapport avec l'islam ou l'amour de la patrie et ne réussiront jamais à déstabiliser le pays ni à porter atteinte à l'unité des Tunisiens», a affirmé, hier, le chef du gouvernement Habib Essid. Essid qui s'exprimait, lors d'une visite effectuée, hier, à la galerie de l'information à Tunis, qui abrite une exposition photos en hommage au martyr Mohamed Brahmi, à l'occasion de la commémoration du deuxième anniversaire de son assassinat, a ajouté que «l'Etat poursuivra la lutte contre le terrorisme qui menace la stabilité et la sécurité du pays». Il a affirmé que la guerre contre le terrorisme nécessite l'unification des rangs, mettant, à cet égard, l'accent sur l'importance du rôle dévolu au citoyen dans l'appui aux efforts des institutions militaire et sécuritaire pour défendre la patrie, ses acquis et ses choix. Ceci, a-t-il dit, s'est bel et bien illustré, lors des opérations anticipatives menées au cours de la dernière période, opérations qu'il a qualifiées de «coup dur pour les terroristes». L'adoption, hier, à l'aube, du projet de loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d'argent, permettra à l'Etat, selon le chef du gouvernement, de renforcer les moyens de lutte contre le terrorisme et la corruption, et aux Tunisiens, de défendre leurs acquis et leurs choix». Par ailleurs, Essid a évoqué le mérite et les qualités du martyr Mohamed Brahmi, qui représentait un danger pour les terroristes compte tenu de ses positions audacieuses dans la défense de la liberté de la patrie. Commentant l'absence de festivités marquant la célébration du 58e anniversaire de la fête de la République à l'avenue Habib Bourguiba, Essid a fait savoir qu'il a été décidé d'éviter toute manifestation de masse par mesure de précaution. Le député Mohamed Brahmi a été assassiné, le 25 juillet 2013, devant son domicile à l'Ariana.
