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Taoufik Laâbidi, ancien régisseur international de l'EST : «Linemayer nous a volés»
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 10 - 2019

En passant à Bab Souika, l'enfant de l'Union Sportive Maghrébine allait faire les beaux jours de l'Espérance Sportive de Tunis des années 1970. Son «but-fantôme» en finale de la Coupe de Tunisie 1976 restera dans les annales. Taoufik Laâbidi garde d'ailleurs encore beaucoup d'amertume pour la décision de l'arbitre autrichien Linemayer qui a jugé que le ballon de «Farfat», le surnom de notre invité n'a pas franchi la ligne de but d'Attouga.
Comme une malédiction, il a perdu trois finales de la coupe de Tunisie, dont deux face au frère ennemi clubiste.
Quelle poisse !
Taoufik Laâbidi, commençons par la fin. Votre retraite a coïncidé avec un match passé à la postérité: la finale de la coupe de Tunisie 1976…
J'ai en fait perdu trois finales de Coupe : en 1969 contre le Club Africain (0-2), en 1971 contre le Club Sportif Sfaxien (0-1) et la fameuse apothéose de 1976. Cette année-là, nous étions déjà sacrés champions de Tunisie et cherchions le doublé. Contre le CA, il y eut une première édition conclue par un nul (1-1), puis une seconde conclue par un autre nul (0-0). Nous avons été battus aux tirs au but (1-3). J'ai été le seul à réussir le penalty de l'EST, alors que Temime, Chammam et Gobantini ont raté leur tir au but. L'arbitre autrichien Erich Linemayer, qui dirigea les deux éditions nous a volés. Il nous a refusé un but régulier au prétexte que le ballon n'a pas franchi la ligne de but. Sur un centre côté gauche, j'arrive à le rattraper, et frappe le ballon de l'intérieur du pied droit. La cage était grande ouverte devant moi, car Attouga a été lobé par le centrage. Très malin, ce dernier plonge et sort le ballon de derrière la ligne de but. Il y avait Gommidh à ses côtés. L'arbitre demande de continuer à jouer. Il nous a privés du doublé.
L'Espérance Sportive de Tunis du début des années 1970. On peut reconnaitre debout de gauche à droite : Abdelkader Ben Sayel, Ridha Akacha, Ahmed Hammami, Mohamed Kochbati, Rached Meddeb et Mokhtar Gabsi.
Accroupis de g. à dr.: Abdelmajid Ben Mrad, El Kamel Ben Abdelaziz, Abdeljabbar Machouche, Taoufik Laâbidi et Temime Lahzami.
Est-ce votre plus mauvais souvenir?
Incontestablement. Mais il y a aussi l'arrêt de ma carrière à 28 ans seulement alors que j'avais quelques belles saisons devant moi. Le fait que j'ai commencé ma carrière très jeune m'a sans doute fait croire que j'avais joué suffisamment, qu'il fallait raccrocher.
Et l'élimination de la Tunisie au tirage au sort face au Maroc pour le compte du Mondial 1970, n'est-ce pas là une déception encore plus cruelle ?
Ah oui, là aussi, cela a été une très grande frustration car nous nous voyions déjà à Mexico. Il a fallu un match d'appui au stade Vélodrome de Marseille après deux nuls. Nouveau draw (2-2), j'ai effectué mon entrée en seconde période. Puis le toss effectué par l'arbitre français Kitabidjan en présence des deux capitaines Habacha et Bamous. Nous étions restés dans les vestiaires à attendre le verdict quand Habacha était arrive, l'air déconfit. Il y eut en fait un premier tirage au sort sur le gazon du stade Vélodrome, mais l'arbitre l'invalida, considérant que la pièce de monnaie n'était pas totalement stable sur le gazon, chacun pouvant croire qu'il avait gagné. D'où la décision d'aller dans les vestiaires pour refaire le tirage au sort.
Et votre meilleur souvenir ?
Mon arrivée à l'Espérance Sportive de Tunis. Dans notre famille, un petit derby opposait mes deux sœurs qui aimaient le CA et mes frères qui encourageaient l'EST.
Quel est votre meilleur match ?
Dans un derby remporté (3-0) alors que nous luttions contre le spectre de la relégation. Notre adversaire, le Club Africain, lui, jouait pour le titre qu'il allait du reste perdre. J'ai inscrit ce jour-là deux buts, la troisième réalisation étant l'œuvre de Abdelmajid Ben Mrad.
Dites-nous, d'où vient ce sobriquet «Farfat» ?
Cela revient à ma plus jeune enfance quand je jouais dans le quartier. Mes copains m'ont donné ce sobriquet parce que je suis vif, un feu follet difficile à tenir. J'aimais dribbler et partir dans des slaloms.
C'était quel quartier au juste ?
A Bab Saâdoun. Je faisais partie de la fameuse équipe des Draieb qui resta longtemps invaincue et que l'on invitait même à jouer à l'intérieur du pays. Nous comptions dans cette équipe Abdelmajid Ben Mrad, Abdelmajid Jelassi, Ali Rtima…
Vos parents vous ont-ils encouragé à pratiquer le foot ?
J'ai longtemps joué «dans le noir», en catimini, à l'insu de mon père Ahmed, agent à la Sncft, et qui n'a découvert mon «secret» qu'une fois j'ai rejoint l'Espérance Sportive de Tunis. Quant à ma mère Aljia, elle ne m'a jamais grondé quoiqu'on considéra en ce temps-là le football comme une occupation de «Zoufri», de mal éduqués. Mon frère Mohamed m'accompagnait dans le plus grand secret pour suivre mes rencontres. Il me portait le sac. Nous étions une dizaine dans ma famille à occuper une sorte de «Oukala» à Bab El Khadhra. Ce n'est que bien plus tard que grâce au foot, on m'octroya une maison du côté d'El Menzah.
Avez-vous sacrifié vos études à cause du ballon rond, comme la quasi-totalité des joueurs de l'époque ?
Oui, cette passion a tout dévoré. Elle m'a empêché d'aller plus loin que la sixième année primaire. Maintenant, j'insiste auprès de mes enfants sur la primauté des études qui doivent passer avant le foot. Une carrière sportive est éphémère. Une blessure et tout est fini.
Qu'avez-vous fait une fois vos études arrêtées ?
A 12 ans, j'ai appris chez un juif de Bab Saâdoun le métier d'artisan dans la tapisserie de meubles. Depuis, je n'ai plus abandonné ce job que je pratique jusqu'à aujourd'hui. J'ai également entraîné de petits clubs, avant de me consacrer aux équipes des jeunes de l'EST. Hamdi Meddeb m'a engagé dans la cellule de recrutement. Il fait de l'excellent travail, et cela se voit au niveau de la qualité de l'effectif qu'il a mis en place.
Quelles sont les qualités d'un bon recruteur ?
L'intuition, le coup d'œil, le métier. Certes, il faut voir le jeune joueur sur le terrain, mais aussi à l'extérieur pour connaître comment il peut réagir. Il faut le suivre au moins à quatre ou cinq occasions.
Comment étiez-vous passé de l'Union Sportive Maghrébine à l'Espérance Sportive de Tunis ?
J'ai commencé par signer en 1962-63 pour l'Espérance une licence minimes avec, en parallèle, une autre licence pour l'USMa. Am Noureddine Mouldi, qui s'occupera par la suite du café du Parc B, insistera afin que je puisse jouer pour l'USMa. Mais c'est Lieutenant Slim qui me fera jouer mon premier match seniors, à Sfax contre le SRS. Puis, en 1969-70, alors que je me trouvais en Italie où l'USMa était partie l'été en guise de récompense pour notre accession parmi l'élite, Abderrahmane Ben Ezeddine, qui était sélectionneur juniors, m'a demandé de ne pas renouveler mon contrat avec l'USMa. Car il faut rappeler que j'ai fait toutes les sélections possibles: cadets, juniors, équipe «71», sélection militaire, universitaire, de la police, A… Ben Ezeddine a donc été derrière mon transfert chez les seniors «sang et or».
Quels furent vos entraîneurs ?
Rached Hammi, Ahmed Belfoul, Ahmed Zaoun, Ahmed Nachi, Lieutenant Slim, Ben Ezeddine, Mirka, Ahmed Dhib, Bobek… En sélection, Sereta, Rado et Mokhtar Ben Nacef.
Et le meilleur d'entre eux ?
Ben Ezeddine et Bobek.
De gauche à droite: Me Abderrahmane El Hila (ancien SG de l'EST), Taoufik Laâbidi «Farfat», Hassène Belkhodja (ancien président du club) et le grand journaliste et écrivain Habib Boularès.
Accroupi, le grand supporter «sang et or», Halouani.
On dit de vous que vous êtes parfois excessivement altruiste ?
Oui, et cela m'a parfois joué de vilains tours, me reléguant à l'ombre de ceux auxquels je donnais la passe décisive. Ainsi, tout le mérite revient toujours aux buteurs jusqu'à en oublier l'homme de l'assist. Temime, Gobantini et Zoubeir insistaient afin que je leur livre des balles de but. J'en suis arrivé au point que certains parmi mes coéquipiers me disaient qu'il valait mieux que je conclus par moi-même les actions. Par exemple, contre les Libyens de Benghazi, j'ai dribblé un tas de joueurs avant de me présenter seul face au gardien adverse. Il aurait suffi que le ballon me heurte pour le voir terminer sa course dans les filets. Au lieu de conclure, donc, qu'est-ce que je fais ? Je donne le ballon à Abdeljabbar Machouche qui n'a plus qu'à le pousser au fond des filets.
Quel est votre plus beau but ?
En 1970 en Allemagne, lors de notre stage de préparation d'avant-saison. En guise de récompense pour notre titre de champion, on nous offre une prime de mille dinars et ce voyage en Allemagne que nous rejoignons en trois groupes. Face à un club local, près de Berlin, Temime me lance en profondeur côté droit. Entre la ligne de sortie de but et celle des 16,50m, je feins de centrer pour Temime qui a suivi l'action, et je tire dans les buts désertés par le gardien qui s'attendait à un centrage. On a longtemps applaudi ce but fantastique.
A votre avis, quel est le meilleur joueur tunisien de tous les temps?
Incontestablement, Tahar Chaibi, plus complet par exemple qu'un Temime. J'ai joué à côté de ces deux joueurs surdoués. Chaibi savait récupérer et possédait un excellent jeu de tête. Deux qualités que ne possédait pas Temime. Mais tous deux aimaient m'avoir à leurs côtés.
Et Noureddine Diwa dans tout cela?
Tout jeune, j'ai vu Diwa jouer. Lui et Chaibi n'avaient pas le même style et n'appartenaient pas à la même génération.
Avez-vous été contacté par d'autres clubs ?
Abdelmajid Chetali a voulu me porter à l'Etoile Sportive du Sahel. J'étais en stage en Allemagne avec l'USMa. Il était venu à l'aéroport pour me conseiller de signer pour l'ESS. Il terminait alors ses études de sport à Cologne.
Que représente l'USMa dans votre existence ?
L'enfance, mon quartier, mes copains. Nous formions un groupe très solidaire car nous savions que nous ne pouvions rien réussir sans cette vertu. L'USMa n'avait pas les moyens d'un Club Africain ou d'une Espérance. Je me rappelle d'une victoire sensationnelle (1-0) contre le SRS à Sfax même l'année de l'unique titre du club railwyste. Quelque part, les Sudistes nous ont snobés, car nous venions d'accéder en D1. Ils furent étonnés par notre performance au point qu'un des leurs était allé voir l'arbitre pour lui demander si nous ne jouions pas à 15 ou 17 joueurs….En ce temps-là, nous faisions nos stages à la Maison des jeunes. Nous préparions nos repas tout seuls. Mongi Babbou était l'homme à tout faire. Nous possédions une équipe sympathique avec les Louati, Guindo, les frères Laâroussi, Abderrahmane Gabsi, Brahim Bouras, Hamrouni. Nos moyens étaient très faibles par comparaison avec l'Espérance qui paraissait d'un autre âge, préfigurant déjà la mutation vers le professionnalisme.
Laâbidi (2e à partir de la gauche accroupi) avec des membres de la grande famille espérantiste, il y a 45 ans au mariage de l'ancien joueur de l'EST, Khemais Bahri
Quelle différence y a-t-il entre le foot d'hier et d'aujourd'hui ?
L'argent a tout bousillé. Conséquence: le spectacle est désormais sacrifié. Le derby, par exemple, ressemblait à une dramaturgie. Maintenant, les spectateurs s'y ennuient à en mourir.
Etes-vous satisfait de votre carrière d'entraîneur ?
Pas vraiment. J'aurais pu percer un peu plus. J'ai commencé par entraîner mon club d'origine, l'USMa avec Abdelmajid Ben Mrad, puis Sidi Thabet que j'ai fait accéder. J'ai également coaché un club de la banlieue parisienne, Pantin. Je travaillais dans la tapisserie le matin, et entraînais l'après-midi. En rentrant au pays, Slim Chiboub m'a demandé de renforcer le staff technique des équipes des jeunes à l'Espérance. J'ai participé à la maturation de Hamdi Harbaoui, Chamseddine Samti, Bilel Mejri…Depuis neuf ans, je dirige une Académie des jeunes. En février 2016, Hamdi Meddeb m'a engagé aux côtés de Mejdi Traoui et Haythem Abid dans la cellule des recrutements. Il est préférable que le jeune joueur reste dans son milieu naturel, près de sa famille jusqu'à l'âge de 15-16 ans afin d'éviter un dépaysement nocif.
Que vous a donné le football ?
Il m'a fait connaître beaucoup de gens dont j'ai acquis l'amour le plus naturellement du monde, spontanément. Le foot a en fait changé ma vie.
Si vous n'étiez pas dans le sport, dans quel autre domaine auriez-vous été ?
Dans le foot, tout court. Depuis ma jeune enfance, je ne me voyais que dans la peau d'un joueur. Dieu merci, ce rêve était devenu réalité.
Que représente pour vous la famille?
Tout l'univers. Je me suis marié en 1987 avec Leila. Nous avons deux enfants : Mehdi, 33 ans qui exerce dans la sécurité, et Mourad, 26 ans.
Comment passez-vous votre temps libre ?
J'aime regarder à la télé les documentaires, notamment animaliers, et le foot européen. Je suis supporter du Barça.
Enfin, êtes-vous optimiste pour l'avenir de notre pays ?
Oui, mais il nous faut dans l'immédiat un homme à poigne et beaucoup de travail. Entre politiciens, les crocs-en-jambe ne se comptent plus. C'est même devenu la règle. Tout le monde parle maintenant politique. Et cette cacophonie n'aide pas la Tunisie à sortir de l'ornière.
Propos recueillis Par Tarak GHARBI


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