L'attaquant international néerlandais du Bayern Munich, Arjen Robben, qui souffre d'une déchirure musculaire à la cuisse gauche, est indisponible pour deux mois, comme l'a annoncé le club bavarois. «Ce diagnostic est un choc», a réagi le Néerlandais, assuré de manquer le début de la saison de la Bundesliga et les premiers matches de la Ligue des champions, en septembre. Aussi, le Bayern se réserve la possibilité d'engager un recours en justice, estimant que la blessure date probablement d'avant la Coupe du monde. Robben avait en effet contracté une petite déchirure à la cuisse gauche lors du dernier match de préparation des Pays-Bas, face à la Hongrie. Le président du Bayern, Karl-Heinz Rummenigge, a critiqué la sélection des Pays-Bas et a annoncé avoir prié la Fifa «d'agir en médiateur entre les deux parties. Encore une fois nous devons payer les pots cassés d'une équipe nationale et pour des diagnostics incorrects. Nous sommes extrêmement déçus», a-t-il déclaré. Puel bannit les casques L'Olympique Lyonnais, par l'intermédiaire de son manager général Claude Puel, a demandé à ses joueurs de ne plus porter de casques ou d'écouteurs en public. «Le coach nous a demandé de ne plus porter d'écouteurs. Nous n'en avons plus le droit. Nous n'avons pas le choix.», a révélé le défenseur Aly Cissoko ce mardi, lors d'une conférence de presse. L'OL est le troisième club de l'élite à adopter cette mesure après Marseille et Brest. Mandanda et le contrecoup du Mondial... Il ne fallait pas attendre de grandes révélations sur le comportement de l'équipe de France en Afrique du sud de la part d'un garçon aussi réservé que Steve Mandanda. Aussi, fidèle à son image, il a d'abord botté en touche quand une première question a fusé sur ces moments pénibles : «Que s'est-il passé ? Je ne me souviens de rien.» Même s'il a reconnu être assez facilement passé à autre chose, il a tout de même précisé ensuite que «on apprend beaucoup de ses erreurs. Mais comme l'a dit Niang récemment, il n'y a aucune raison pour que les joueurs de Ligue 1 subissent le contrecoup de ce qui s'est passé là-bas. Cet épisode a été malheureux, mais il ne faut pas tout mélanger.» Le gardien numéro 2 des Bleus trouve la sanction infligée par Laurent Blanc logique et s'avoue peiné de ne pas participer à cette rencontre. «C'est un match de l'équipe de France tout de même. On est, bien sûr, déçu de ne pas y participer». Deco à Fluminense, ça coince... La fête a tourné court. Fluminense avait organisé un évènement pour la présentation de Deco. Mais malheureusement, cela a été annulé. Arrivé à Rio, le milieu de terrain portugais n'avait pas dans ses valises le sésame attendu : sa libération de contrat par Chelsea. L'ancien meneur de Porto a toujours un an de bail avec les Anglais et il n'arrive pas à se mettre d'accord avec eux sur une rupture à l'amiable. Deco doit retourner dans les prochains jours à Londres pour solutionner le problème. A Fluminense, on commence à s'impatienter... Le rachat de Liverpool bientôt fixé Après avoir sombré dans une crise financière mais aussi sportive, le club de Liverpool devrait très prochainement relever la tête. Le club des rives de la Mersey, cible de nombreux projets de rachat, intéresse très fortement Kenny Huang, un milliardaire chinois basé à Hong Kong. L'homme d'affaires proposerait plus de 300 millions pour acheter le club et en éponger les dettes, pour ensuite offrir une enveloppe consistance pour la partie transferts. Une opération qui devrait normalement se conclure rapidement. Malgré tout, Martin Broughton, le président du club, a également annoncé que d'autres offres de rachat étaient également prises en compte et étudiées. Torres est attaché aux "Reds" A peine revenu de vacances, le nouveau champion du monde espagnol, Fernando Torres, a tenu à montrer son attachement à son club (Liverpool), dans un entretien accordé au site officiel des Reds. «Je suis vraiment heureux d'être de retour ici, vraiment très heureux de rester avec mes coéquipiers. Mon engagement et ma loyauté envers ce club et les supporters sont les mêmes qu'au premier jour où j'ai signé ici. Depuis mon arrivée, je me suis senti chez moi.» Une déclaration d'amour qui devrait balayer les rumeurs de transfert qui l'envoyaient à Manchester City ou Chelsea. Bras de fer Marseille-Niang L'attaquant phocéen veut changer d'air. Ses employeurs olympiens l'entendront-ils de cette oreille? Mamadou Niang, l'attaquant de Marseille, a expliqué à ses dirigeants qu'il voulait rejoindre Fenerbahçe. Ceux-ci s'y sont opposés. «Mamadou nous a fait état de son souhait de partir. Il en a parlé à Didier (Deschamps, l'entraîneur) et José (Anigo, le directeur sportif), qui s'est entretenu longtemps avec lui. Mais il est sous contrat chez nous jusqu'en 2014, et a un salaire tout à fait convenable... Et quand on signe un contrat, on le respecte», a déclaré le président Dassier. «Je peux comprendre qu'il ait eu une petite tentation de partir, vu l'offre financière de Fenerbahçe. Mais à quatre jours de la reprise du championnat, il est totalement hors de question pour nous qu'il nous quitte, ce n'est pas sérieux !», a poursuivi le dirigeant marseillais qui a confirmé avoir reçu «tardivement» une offre «nettement insuffisante de surcroît» de la part de Fenerbahçe pour le transfert de Niang. Montant ? Six millions d'euros. «Nous ne sommes pas inquiets. Mamadou sera là samedi contre Caen». A Marseille depuis 2005, meilleur buteur de la L1 en 2009-2010 (18 réalisations), le Sénégalais avait laissé la porte ouverte à un départ vers l'étranger malgré une revalorisation salariale lors de l'été 2009. «Je suis quitte avec l'OM» «C'est un choix de carrière.» Voilà comment Mamadou Niang explique son désir de rejoindre Fenerbahçe, après cinq saisons passées à l'OM. Malgré la reprise imminente du championnat, face à Caen samedi soir, le capitaine olympien est décidé à rejoindre la Turquie, et assure que «tout est clair depuis la fin de saison dernière. J'ai toujours dit que si un challenge suffisamment excitant se présentait, j'étais intéressé, explique Niang. Ce challenge, il existe depuis ce week-end. Fenerbahçe est un très grand club, très populaire en Turquie. Issiar Dia m'a dit que les installations étaient magnifiques, que l'effectif était de qualité.» «Qu'ils respectent mon choix» Pas question pour Mamadou Niang de culpabiliser malgré cette opportunité plutôt tardive. Selon lui, il partira la tête haute : «Je suis quitte avec l'OM. Je pense avoir rendu au club tout ce qu'il m'avait donné. Je n'ai jamais triché. J'ai toujours donné le meilleur de moi-même. Il m'est arrivé de serrer les dents pour jouer, alors que j'étais blessé, pour aider mon équipe. J'ai tout donné. Mon âme. Mon cœur.» Cela ne semble pas suffire à Didier Deschamps et Jean-Claude Dassier, qui ont tous deux refusé de laisser partir leur numéro 11. Le joueur, lui, demande simplement «qu'ils respectent (son) choix». «Une moitié de mon cœur restera ici» Niang se défend d'avoir feint une gastro-entérite pour ne pas s'entraîner ces derniers jours. «Ce serait mal me connaître, assure-t-il. Je suis toujours parti en bons termes. Je sera Marseillais jusqu'à mon départ et quand je m'en irai, une moitié de mon cœur restera ici. Jusqu'à ma mort. Je vais avoir beaucoup de peine à m'en aller. Quand ma carrière sera terminée, je reviendrai vivre ici.» Mamadou Niang espère maintenant pouvoir discuter avec ses dirigeants «avant la fin de la semaine», et se dit prêt «pour l'instant» à jouer contre Caen. S'il n'est pas déjà parti. Il se fait porter pâle... Ce faisant, Mamadou Niang n'était pas présent à l'entraînement de l'OM, mardi matin. L'attaquant sénégalais, qui n'a pas suivi Didier Deschamps lundi à la réunion des arbitres de L1 en raison d'une gastro-entérite, s'est une nouvelle fois fait porter pâle. Un des médecins du club s'est d'ailleurs rendu à son domicile pour connaître l'exactitude de son souci de santé. Alors réel malaise ou malade imaginaire? Peut-être un peu des deux...