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Tunisie digitale 2018 : «il faut rattraper le temps perdu»
Entretien avec : M.Nooman Fehri, ministre des Technologies de la communication et de l'économie numérique
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 11 - 2015

Le Forum économique mondial de Davos a exposé, récemment dans son dernier rapport 2015-2016, le classement de la Tunisie qui a reculé de cinq positions, passant ainsi de la 87e place à la 92e, avec un indice global de compétitivité de 3,93. En matière d'aptitude technologique et d'innovation, la dégradation est remarquable notamment après la période post-révolution.
Néanmoins, pour remédier aux facteurs de cette dégradation et garantir la relance du secteur des TIC, la Tunisie a mis en œuvre un plan national stratégique «Tunisie Digitale 2018», adopté dans le nouveau plan quinquennal 2016-2020, visant à faire de la Tunisie une référence numérique internationale, faire des technologies de l'information et de la communication un levier important pour un développement socio-économique, garantir l'amélioration de la compétitivité des entreprises et le passage du pays vers «le tout numérique», via la mise en place d'un cadre réglementaire, d'une bonne gouvernance et d'un environnement sécuritaire adaptés.
Le nouveau plan quinquennal offre une précieuse occasion pour rattraper le temps perdu et tirer le meilleur parti de la révolution numérique que connaît le monde. Ceci en offrant, également, l'occasion pour remettre l'économie tunisienne sur la bonne orbite et exploiter de façon optimale toutes les opportunités qui se présentent, en les traduisant en chances de croissance soutenue, de regain de performance et de compétitivité.
M. Nooman Fehri, ministre des technologies de la communication et de l'économie numérique dévoile, dans cet entretien accordé à La Presse, la vision, les perspectives d'avenir du secteur, les contours et les axes du plan stratégique «Tunisie digitale 2018» ainsi que les réalisations, étape par étape, de son département. Interview
Quelles sont les grandes lignes et les perspectives d'avenir de la stratégie nationale en matière de TIC durant les cinq prochaines années ?
Tout d'abord, je le dis et je ne le répéterais jamais assez que, dans les cinq ans à venir, le monde va changer autant qu'au cours des 50 ans passés. Les deux tiers de nos enfants qui sont à l'école primaire seront dans des métiers que nous ne connaissons pas encore.
Dans 15 ou 20 ans, 80% des métiers seront différents de ceux d'aujourd'hui, 80% des marques auront disparu et 80% autres nouvelles vont apparaître.
Pourquoi? Parce que le développement technologique est arrivé à un stade si avancé qu'il va changer le monde. La révolution industrielle a transformé les habitudes des gens mais elle a changé le monde à la fin du XIXe siècle. Depuis, on s'est aperçu du phénomène d'accélération de l'adoption de nouveaux modes grâce à la technologie.
Les ordinateurs ont été inventés dans les années 50 pour devenir, après 20 ans, un outil de travail. Internet a mis 14 ans à être vraiment l'outil de travail de tout le monde, idem pour Facebook (7 ans), Tweeter (2 ans), Instragram (6 mois). Maintenant, il y a des applications qui sortent et, le jour même, elles sont partout dans le monde et nos jeunes peuvent les utiliser immédiatement. C'est dire que nos habitudes sont en train d'évoluer à un rythme soutenu. C'est sociétal, mathématique et technique : le monde est en train de changer frénétiquement.
En Tunisie, on est arrivé à une courbe d'inflexion où notre adoption de la technologie est linéaire. En 2010, on était classé 35e à l'échelle mondiale dans l'adoption de la technologie. Après la révolution, étape marquée par l'instabilité, on a dégringolé pour se positionner entre les 81e et 87e positions mondialement, perdant ainsi 50 places sur les cinq ans.
Aujourd'hui, on va redémarrer mais pas d'une façon linéaire. Il faut qu'on adopte la technologie très rapidement, sinon le gap entre notre adoption de la technologie et notre manière de vivre et de gouverner et l'adoption de la technologie dans le monde sera plus grand. Dans cinq ans, il y aura un monde connecté qui vit 100% au XXIe siècle. La Tunisie doit faire partie de ce monde et nos enfants auront exactement la même chance qu'un enfant américain, suédois ou norvégien.
A l'évidence, l'égalité des chances, c'est dans la prospérité et non pas dans la misère. Il faut être conscient de ce phénomène de transformation pour pouvoir planifier.
La question qui se pose est de savoir comment on peut planifier dans un monde dont on ignore le devenir. On sait que très prochainement, les deux tiers des métiers seront nouveaux. Pour cela, nous devons travailler sur les nouvelles générations en leur donnant les piliers nécessaires qui sont au nombre de quatre pour qu'elles puissent elles-mêmes se construire.
Tout d'abord, il faut que nos jeunes aient accès au monde, c'est-à-dire à la connectivité haut débit, ce passeport universel. Il faudrait que l'enfant qui est à Kasserine ou à Sidi Bouzid, à La Marsa ou à Nabeul, ait la même capacité d'accéder au monde. C'est que, d'ici 2020, chaque famille tunisienne ( près de 2,7 millions de familles), aura accès à Internet haut débit. Ces jeunes ne doivent pas être seulement connectés, mais doivent être outillés. D'où l'impérative nécessité de transformer le système éducatif. C'est un objectif commun à notre département et à celui de l'Education, de promouvoir l'école 100% digitale avec ses tableaux interactifs 3D, ses contenus digitalisés... 80% de ce que nous apprenons à l'école est déjà digitalisé dans d'autres pays.
A cela, s'ajoute la formation numérique destinée aux 300 instituteurs et professeurs, et la gestion du changement. Il faut qu'on devienne tous programmeur digital, qu'on pense digital. Dans ce contexte, notre département entame, à partir de l'été 2016, le programme de lutte contre l'analphabétisme numérique.
Le plan «Tunisie digitale 2018» énumère plusieurs indicateurs pour la réalisation de projets sur plusieurs secteurs stratégiques. Quels seront les aspects de ce plan qui vise, entre autres, à faire de la Tunisie une destination numérique internationale et promouvoir les services destinés à l'exportation?
L'administration tunisienne est le troisième pilier de ce plan, une administration qui doit être un facilitateur et un régulateur plutôt qu'un frein pour l'entrepreneuriat. Aujourd'hui, les chairman et les nouveaux entrepreneurs tunisiens ont besoin de rapidité. La modernisation de l'administration est notre objectif fixé pour les cinq prochaines années. L'on prévoit, ainsi, une évolution vers une e-administration (zéro papier), au service du citoyen, équitable, transparente, rapide et efficace.
L'autre pilier est légal. En effet, la législation actuelle ne nous permet pas de plonger dans l'économie numérique. Il faut créer les lois nécessaires et faire l'exception dans l'économie numérique, notamment les textes qui gèrent la réforme de la loi numérique incluse dans le code des télécoms qui va devenir un code numérique. La bataille, l'année prochaine, sera focalisée sur l'exception du code numérique où l'économie numérique doit être protégée.
Il y a d'autres projets assez importants qui seront examinés l'année prochaine, inscrits dans la loi de finances 2016.
La stratégie «Tunisie digitale 2018» a été élaborée avec le collaboration du secteur privé et la société civile depuis 2013. Elle contient cinq axes où on a esquissé une vision, un plan et fixé des projets concrets. Elle sera prochainement finalisée et introduite dans le plan quinquennal de développement 2016-2020.
Les cinq axes renferment l'infrastructure numérique, la 4G en l'occurrence, une composante de ce plan de Tunisie haut débit sur cinq ans. Le financement sera assuré essentiellement par les opérateurs télécoms mais aussi par le fonds que nous avons instauré. On n'a pas donc besoin d'emprunter de l'argent pour mener cette opération d'infrastructure numérique.
Le deuxième axe concerne la digitalisation du gouvernement (e-gouvernement)qui doit être faite avec le concours de la présidence du gouvernement. Ce plan consiste à réduire le papier et mettre les applications accessibles aux entreprises et aux citoyens. La réduction du papier sera graduelle, à raison de 10% en 2016, 30% en 2017 et 60% en 2018. Cette restructuration fournira un réservoir d'emplois pour nos jeunes et favorisera un partenariat public-privé.
Le plan comporte également la promotion des services destinés à l'exportation via l'opération e-business ( achats en ligne, e-santé, e-commerce...), assurée dans le cadre d'un partenariat public-privé.
Pour ce qui est de l'offshoring (smart Tunisia), le plan vise l'incitation des entreprises étrangères à embaucher des Tunisiens sur les 100 mille emplois qu'on va créer d'ici fin 2020, 50 mille seront créés à travers les sociétés étrangères qui viennent s'installer en Tunisie et 50 mille postes d'emploi seront créés par les jeunes Tunisiens qui ont lancé leurs entreprises que nous comptons soutenir et financer..
À travers cette économie très basée à la fois sur l'investissement extérieur et l'investissement intérieur, on ambitionne créer des champions nationaux.
Quel a été le bilan des cinq promesses que votre département à fixées ?
Nos cinq promesses pour les 100 premiers jours ont été toutes réalisées. La première concerne la mise en place d'un haut comité stratégique pour gouverner l'économie numérique, déjà fonctionnel, qui permettra certes de rajouter de la valeur à l'économie tunisienne. Aujourd'hui, on est a 7% du PIB, on ambitionne de passer à 25% d'ici 2020.
De même, on a lancé la carte technologique utilisée actuellement par 3.000 jeunes, ouvert les bureaux de poste tous les samedis et dont le nombre atteindra les 120 d'ici la fin de l'année (à raison de 4 bureaux par gouvernorat), mettre à la disposition du citoyen tunisien résidant à l'étranger des extraits de naissance en ligne et, enfin, connecter 12 zones rurales à l'ADSL.
En somme, je pense qu'on est sur le bon chemin bien qu'il nous reste beaucoup de travail à faire et des objectifs à atteindre.
Notre objectif serait également de faire de la Tunisie une destination privilégiée dans le domaine du numérique en incitant les sociétés étrangères à s'installer en Tunisie et en encourageant nos sociétés tunisiennes à y investir..
Notre ambition est de devenir un hub ICT pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique et devenir le leader de l'offshoring.
Vous avez accompagné, récemment, le chef du gouvernement et le Président de la République en Algérie et en Suède. Y a-t-il des retombées concrètes dans le domaine des TIC?
Les deux visites ont été une occasion renouvelée pour renforcer les relations bilatérales dans plusieurs domaines, notamment celui des nouvelles technologies de la communication. En Algérie, on s'est mis d'accord sur l'augmentation de la capacité de la ligne Internet Tunisie-Algérie-Tunisie par les deux opérateurs Tunisie Telecom et Algérie Telecom, pour que les sociétés tunisiennes qui mènent le trafic Internet et digital ne soient pas contraintes de passer par l'Europe quand il s'agit d'une connexion entre les deux pays (Tunisie-Algérie). Cette ligne directe dont on a augmenté la capacité est le fruit d'une coopération exemplaire entre les deux pays.
Par ailleurs, les deux agences tuniso-algériennes de télécoms ont conclu une convention de partenariat entre le technopôle El Ghazala et son homologue algérien, en instaurant un pavillon algérien à Tunis (technopôle d'El Ghazala ) et du côté algérien, un pavillon algérien. Le but étant de faciliter à nos sociétés tunisiennes le travail de prospection en Algérie et vice-versa.
En Suède, la société Ericsson, l'un des leaders dans le monde technologique, a manifesté sa volonté de coopérer avec la Tunisie. Dans ce cadre, nous avons signé une convention dans laquelle ladite société ouvrira en Tunisie un centre de recherche et développement, le premier en Afrique, qui va embaucher jusqu'à 140 personnes dans les trois ans à venir.
Aussi, nous avons signé une convention entre le Technopôle d'El Ghazala et Ericsson pour mettre à la disposition de nos jeunes entrepreneurs des plates-formes Internet Smart City qui vont les aider à développer les applications y afférentes.
On croit savoir que le réseau 4G entrera en service à partir de l'été 2016. Où en est-on pour le lancement de l'appel d'offres et quand est-ce que les contrats seront signés?
Il faut se rendre compte, tout d'abord, que la connectivité et le haut débit deviennent importants aussi bien pour la famille que pour le business. Il faut qu'on ait internet qui fonctionne mais non pas avec le débit qu'on a aujourd'hui.
Nous sommes aujourd'hui à 28% du taux de pénétration d'Internet haut débit, 19% pour le fixe et 10% pour les clés 3G. Si on passe de 28 à 38% en rajoutant 10% au taux de pénétration d'Internet haut débit, cela se reflétera sur l'économie avec 1% du PIB en plus. Aujourd'hui, notre PIB total est 100 milliards de dinars. En effet, on veut passer à un taux de pénétration haut débit de 100% durant les cinq prochaines années, via la 4G qui est 10 fois la 3G.
Le recours à la 4G est dû à une saturation de la 3G qui ne peut plus tout contenir. La demande de trafic sur Internet a augmenté. Le réseau qu'on a ne peut plus tenir, d'où la nécessité d'aller à la 4G.
L'autre raison est purement technique, puisque les réseaux sont saturés et il faut augmenter le débit. Il y a une autre raison, la plus importante, celle relative à l'éradication de l'isolement des régions à travers la conception, durant une année, d'une autoroute virtuelle numérique qui donnera la même chance à un Tunisien dans la capitale ou dans une région de l'intérieur.
C'est pour cela que nous avons décidé de favoriser dans l'appel d'offres les zones les plus reculées du pays et d'encourager les opérateurs à y aller.
L'appel d'offres est lancé, les trois opérateurs actuels sont concernés et il y aura 3 licences. Nous avons fixé un prix plancher de 150MD. On a vendu la licence de 4G au même prix que celui de 3G. C'est peu probable qu'il y ait un quatrième opérateur qui va obtenir cette licence mais ce n'est pas du tout impossible.
Pour la commercialisation, elle est prévue au cours de l'été 2016.
La tenue de la 9e édition de l'ICT4 all, c'est dans quelques jours. Dix ans après le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) de Tunis 2005. Qu'est ce qui peut distinguer cette édition des précédentes? Y a-t-il des nouveautés ?
La 9e édition de L'ICT4 All sera exceptionnelle. On peut dire qu'après 10 ans, on a fait du chemin. Il ne faut pas qu'on interprète d'une mauvaise manière politique notre positionnement à l'échelle mondiale. Entre 2005 et 2010, on a réalisé des progrès en technologies de l'information, mais entre 2011 et 2014, le secteur a enregistré une énorme régression. Il est parti d'un rang très bas en 2005 pour arriver à la 35e place puis on a dégringolé pour des raisons sécuritaires et autres. Mais il faut qu'on se rattrape.
Cette édition connaîtra la présence de plusieurs ministres africains, de 2.000 à 3.000 participants, de l'ONU, l'Union internationale des télécoms et bien d'autres institutions de renom. Le pays invité d'honneur sera la Côte d'Ivoire.
Le thème choisi, cette année, porte sur la «e-transformation: de l'économie numérique à l'économie créative» : comment l'économie numérique va impulser nos jeunes à créer des applications et entrer dans l'économie créative.


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