Dans le derby du Sud, le club minier entend reprendre le fil de ses conquêtes. L'Etoile Sportive de Métlaoui vole d'un derby à un autre. Après les retrouvailles en amical avec El Gaouafel Sport de Gafsa et la courte défaite (0-1) le week-end dernier, place à un autre derby du Sud contre l'Union Sportive de Ben Guerdane, vendredi pour la reprise du championnat national. L'occasion de redresser la barre et de repartir de l'avant après la défaite — tout à fait logique — contre le Club Sportif Sfaxien (1-3), dans la capitale du Sud. A vrai dire, les copains de Mohamed Jemaâ Khelij n'ont guère démérité, mais il faut avouer qu'ils avaient affaire à plus forts qu'eux, en fait à la meilleure équipe du moment. Toutefois, la dynamique positive ne s'est pas essoufflée pour autant. Le club du Bassin minier sait parfaitement jusqu'où il peut aller, fort d'une stabilité technique et d'un effectif que beaucoup de clubs nettement mieux nantis lui envient. Aussi bien à domicile que hors de ses bases, il sait tenir la dragée haute aux meilleurs. Renfort défensif La ligne médiane constitue le point fort où les Bassirou, Khelij, Baccouche et autres Maâoui et Kheraïfi savent se montrer efficaces aussi bien à la récupération qu'à la construction de la manœuvre offensive. Demain, face au néo-promu, les Etoilés du Sud-Ouest vont pouvoir récupérer le pilier de la charnière centrale défensive, Aymen Ayari. Un atout de plus. L'entraîneur Mohamed Kouki se réjouit, par ailleurs, pour les progrès au niveau de l'adaptation affichée par l'avant-centre ghanéen Thierry-Ernest Anang, qui a donné de la profondeur et du poids à la ligne offensive, en attendant les buts. C'est par conséquent une formation au complet que va pouvoir aligner l'ancien technicien de l'Olympique de Béja qui espère glaner sa quatrième victoire de la saison, après les succès obtenus au détriment de l'ESS, de l'ESZ et d'EGSG. En misant d'abord sur les atouts offensifs. Un exemple de rigueur Le Métlaouien peut se considérer heureux par rapport à la majorité des clubs de Ligue 1, point de vue financier. Pas de gros arriérés de salaires et de primes, les joueurs n'ont pas trop à se plaindre de ce côté-là. Cet élément constitue à n'en point douter un facteur déterminant dans la période faste que connaissent les «Sang et Or» du Sud-Ouest. Il est vrai que le bureau de Boujlel Boujlel pratique la politique de ses moyens, refusant de succomber à l'attrait du vedettariat et des gros salaires. Un exemple pour les «nababs» du foot national...