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Stationnement dans le Grand-Tunis : Un calvaire au quotidien...
Publié dans La Presse de Tunisie le 10 - 10 - 2020

Rares sont les automobilistes dans le Grand-Tunis qui n'ont pas eu affaire aux sabots et aux grues de remorquage...
Depuis des années, la circulation à Tunis connaît des embouteillages monstres, notamment pendant les heures de pointe. Le stationnement constitue aussi un problème épineux. En entrant dans la capitale, le conducteur ne sait pas où garer sa voiture. Il est contraint de faire plusieurs tours pour dénicher une place. Damné est celui qui, de par son travail, ou à cause de quelques courses, se trouve obligé de se rendre au centre-ville de Tunis, et de chercher une place pour garer son véhicule.
Quand cette situation devient quotidienne, elle tourne au calvaire dans la mesure où chaque jour et au même moment, il faut chercher où garer sa voiture en toute sécurité. Après avoir fait le tour des parkings archi-complets, le conducteur se résigne à profiter de la moindre brèche sur le bas-côté du trottoir pour y loger sa voiture. Et c'est là que commence le vrai calvaire avec un grand «C».
9h30 à l'entrée de la place Barcelone, chaque jour, des embouteillages monstres sont constatés aux heures de pointe. La rue de la Gare est prise d'assaut. Les piétons trouvent du mal à traverser la chaussée. «Pip piiiip piiiiip!!!», des klaxons énervants sont entendus ici et là. C'est presque le même cas au niveau de la Place Pasteur. De nombreux automobilistes se déplacent dans tous les sens. Quelques-uns ne s'empêchent pas de garer leur voiture en deuxième position rendant la circulation encore plus difficile.
Stationnement anarchique
Les automobilistes sont souvent obligés de garer leur voiture d'une façon anarchique, ce qui complique davantage une situation déjà précaire. Les grues et les sabots sont là pour dissuader les contrevenants. Les fourgons de la police municipale sillonnent la ville de 8h00 à 20h00 à la recherche d'une voiture mal garée ou ayant dépassé le délai de stationnement. Un agent a affirmé que «les automobilistes nous insultent lorsqu'on enlève leurs voitures pour les mettre à la fourrière ou lorsqu'on leur met un sabot. Mais nous sommes obligés de faire notre travail et de veiller à l'application de la loi afin d'éviter l'anarchie».
Face au surbooking dans les parkings, les automobilistes sont contraints de stationner dans une zone interdite, mais à leur grande surprise, ils découvrent que leur voiture a disparu ou qu'une de ses roues porte le fameux sabot jaune. Conclusion : le stationnement au centre-ville est un vrai calvaire pour les automobilistes et un business juteux pour les autorités locales…
Selon Mme Souad Abderrahim, maire de Tunis, «la circulation dans le Grand-Tunis est effectivement difficile. Une révision des tarifs de stationnement a été approuvée par le conseil municipal de la Ville de Tunis, le mois de février 2020. La décision est entrée en vigueur le 5 octobre 2020. Cette mesure a été prise pour éviter le stationnement anarchique et appliquer la loi».
Au final, si la Ville de Tunis tient à soulager le trafic, elle est appelée à activer le plan d'édification des parkings à proximité des stations de métro périphériques. La limitation des flux de véhicules envahissant l'hypercentre demeurera un simple vœu pieux tant qu'on n'offrira pas aux conducteurs la bonne solution de rechange et des conditions propices à un stationnement sécurisé. Dans ce cas, le conducteur peut laisser sa voiture particulière de côté et utiliser les moyens de transport en commun comme les bus et le métro. «Plus de zones bleues, moins de colère rouge», a conclu un conducteur avec un ton énervé.


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