L'ex-Cabiste a été l'un des meilleurs joueurs sur le terrain. Transféré au prix fort à l'Espérance Sportive de Tunis, l'attaquant Adem Rejaïbi ambitionne d'avoir de grandes responsabilités dans le jeu «sang et or». Difficile de lui donner tort en regardant ses débuts avec le club de Bab Souika. Il s'est toujours montré comme le patron de l'attaque de son équipe en Coupe de la CAF et en Ligue 1. L'arrivée de Ammar Souayah a été pour lui un problème. En effet, Rejaïbi doit aider son entrejeu et aussi l'attaque, cette double tâche s'est révélée importante pour colmater les brèches. C'est lui qui arrive à rendre le compartiment offensif plus performant. Mais au fil des matches et souvent positionné à l'entrejeu avec Ragued, Coulibaly, M'hirsi, Djelassi et Bguir, l'ex-attaquant bizertin a perdu ses repères sur le plan offensif. Il est bon de souligner que malgré sa volonté de bien faire, Rejaïbi est devenu inutile dans le jeu espérantiste, surtout qu'il a été barré par l'arrivée de Ben Youssef. Faisant banquette depuis quelque temps, Rejaïbi a eu dimanche dernier une belle opportunité de remplacer l'ex-attaquant du CSS face au Stade Gabésien. Face à la technique de Bguir et l'activité de M'hirsi, Adem Rejaïbi a retrouvé la joie de jouer et est devenu l'attaquant espérantiste le plus en vue. Il a été l'artisan de la victoire de l'Espérance. Face au SG, chaque début d'action passe par ses pieds. Il a réussi à éclipser Khenissi qui n'a pas marqué depuis cinq journées. L'attaquant «sang et or» n'est pas un monstre physiquement, mais arrive à faire parler son expérience et sa lecture du jeu. Pourvu que ça dure...