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Une part de mystère
Dossier - Agents de joueurs
Publié dans La Presse de Tunisie le 15 - 02 - 2010


Le football est devenu un produit de consommation avant tout et le marché des transferts s'est transformé en une véritable industrie, un moyen de faire circuler l'argent. Résultat : la multiplication des intermédiaires prolifère et toute une population nouvelle est venue s'y greffer… Le statut de footballeur a évolué dans la mesure où il est désormais beaucoup plus maître de son destin. Mais si par le passé, il était soumis au bon vouloir des dirigeants et quand il voulait quitter son club, le "combat" était souvent rude, il subit aujourd'hui un autre genre de pression. Libéré de l'emprise du dirigeant, il peut tomber sur celle de l'agent. Ainsi va le football, à l'abri dans sa bulle mais toujours aussi exposé aux débordements de tout genre. Doit-on pour autant jeter la pierre aux agents de footballeurs, ceux-là même qui arrivent même à décider du sort et de l'avenir des joueurs ? La relation joueur-agent-club ressemble dans son état actuel à une coquille vide. Il y a trop de monde sans qu'il ait pour autant l'efficacité requise. Depuis quelques années, tout a changé. Argent, ultra médiatisation, ultra popularité du foot. Il y a beaucoup plus de passion et de pression à gérer, mais aussi d'enjeu et d'intérêt. Dans un souci plus que jamais affirmé, il serait aujourd'hui indispensable de mettre au clair et d'initier une réflexion autour du pouvoir réel de l'agent de joueurs, sur tout ce qui touche aux transferts, aux intermédiaires. Comment en assurer la cohérence ? Comment en garantir l'efficacité? Comment fédérer les énergies ? Comment centrer l'action de l'agent de sorte à réduire son pouvoir sur le joueur et son influence parfois sur le devenir du club? Comment promouvoir l'image qu'il porte et l'enraciner dans les médias et dans le public ? Autant de questions qui pourraient se situer dans une problématique plus générale: celle des tendances et des hommes, ou comment établir les contours des priorités des uns et des autres et montrer que les forces vives sont prêtes à relever les grands défis de redressement. Plus que les hommes, c'est l'ensemble d'un système fait de polémiques qui est aujourd'hui inadapté à l'évolution de la relation qui devrait unir les différentes parties prenantes.On aurait besoin de solutions adaptées pour renforcer la crédibilité de tous... Sur fond d'interventions et d'interpellations de tous genres, le football serait ainsi victime de pratiques qui tendent à s'uniformiser. Dans un monde où les débordements dépassent souvent l'esprit de rationnalité, voire de modération, on a de plus en plus l'impression que le système est devenu plus important que la stratégie. Il faut dire que les excès que l'on ne cesse de déplorer sont dus à l'extrême exposition du football. Il y a justement trop d'intervenants. A force de vouloir trop en profiter, on lui a fait perdre une grande part de son charme. Au départ, le football n'était qu'un simple loisir, un moyen de divertir et de rassembler les hommes. Il ne représentait pas l'activité professionnelle qu'il est devenu au fil des dernières décennies. S'il a toujours été un sport populaire, il draine aujourd'hui de nombreux intérêts et déborde très largement du seul cadre du terrain. Il est désormais question de marketing, de communication, d'argent et d'agents. Toute une population nouvelle est venue se greffer à lui. Logiquement, les joueurs en sont les premiers bénéficiaires. Mais trop de personnes extérieures au football rodent autour du milieu pour leur unique profit. On ne se lève pas bien entendu contre ces sommes d'argent faramineuses. Mais on déplore tous les abus qui font que le football est devenu un produit de consommation avant tout. Le marché des transferts s'est transformé en une véritable industrie, un moyen de faire circuler l'argent. Dans plusieurs championnats européens, on en arrive aujourd'hui à compter, dans les effectifs des clubs, plus de joueurs étrangers que nationaux. Résultat : la multiplication des intermédiaires prolifèrent. Quand le fromage est aussi gros, il est normal que les «rats» soient nombreux à vouloir grignoter une part ! C'est d'autant plus embêtant que la plupart ne savent même pas donner de bons conseils. Le football « privé » (les grands clubs et leurs nouveaux dirigeants) a-t-il pris la place du football « public» (les grandes institutions)? On ne donne pas cher d'un sport qui se laisserait aller au seul but de l'argent. Le football était un jeu, il est devenu une industrie. Il était un sport, il est devenu un produit. On ne saurait cependant avancer tous dans le même sens. On aura justement toujours le droit d'aspirer à un foot qui ne soit pas que du foot business. Alors régulons ! Et mettons en œuvre correctement la spécificité sportive tout en tenant à ne pas oublier qu'elle ne saurait être une activité économique comme les autres. Elle implique justement des valeurs, des vertus, une culture. En tenir compte est autant une question de connaissance sportive que d'honnêteté intellectuelle. Voilà qui se tient mieux qu'un semblant d'analyse essentiellement fondé sur le procès de personne. Faute d'un véritable projet, qu'il soit idéologique ou non, assez fort pour souder des individualités en un ensemble, on ne peut que constater un morcellement du sport. Ce qui a été le ciment autrefois, menace ruine aujourd'hui...

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