Par Maherzia LIMAM | En suivant les infos sur une chaîne de télévision française, j'ai été sidérée par une déclaration d'un ministre français, selon laquelle il est permis, dorénavant, aux couples homosexuels, «hommes» et «femmes», d'avoir des enfants, soit par l'adoption, soit par l'insémination artificielle; et cela, sous le chapeau des droits de l'homme. Qu'il défende les droits de l'homme de vivre sa vie comme il l'entend, jusque-là, rien d'anormal, et je me garde d'y porter aucun jugement. Mais, et je m'adresse à vous, Monsieur le ministre, n'y a-t-il pas un dicton qui dit : «Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres» ? Je m'explique : en instituant cette loi, ou en donnant ce droit, avez-vous pris l'accord de ces êtres-vivants, ces bébés que vous jetez dans les bras de couples formés de deux hommes ou de deux femmes ? Non, me diriez-vous, comment pourrais-je demander leur avis à des bébés ? Justement..... Ces enfants vont se trouver, malgré eux, obligés à vivre en marge de la loi de la nature. Ils vont devoir appeler papa l'un des hommes de ce couple et appeler l'autre maman.... Pareil pour le couple féminin, l'une sera maman et l'autre papa..... Comment cet enfant va-t-il grandir ? Avez-vous imaginé sa réaction, une fois plus grand et qu'il commence à fréquenter des êtres de son âge qui vivent au sein de couples normaux? Monsieur le ministre, avez-vous fait une préétude psychologique de ces enfants victimes, oui victimes de votre décision, qui aurait peut-être un but électoral, que sais-je ??!! Avez-vous pensé que cette décision allait produire des enfants et plus tard des adultes déséquilibrés, en marge de la société, avec de fortes chances qu'ils suivent le chemin de leurs «parents » ? Les droits de l'homme, oui j'y adhère. La liberté de choisir son mode de vie, oui j'y adhère, et je me garde de porter un quelconque jugement.... Mais le droit de l'enfant est une ligne rouge. Et je m'étonne que les Français, qui se targuent d'être les porte-flambeaux des droits de l'homme, n'aient pas encore réagi à cette décision. Je me tourne vers vous, Mesdames et Messieurs de l'Organisation mondiale de défense des droits de l'enfant, pour réagir et faire en sorte qu'une telle décision ou loi soit considérée comme illégale. N.B. : L'opinion émise dans cette tribune n'engage que son auteur. Elle est l'expression d'un point de vue personnel.