La campagne de lutte contre les étals anarchiques ne semble pas avoir donné les résultats escomptés. La rue Charles De Gaulle offre, à cet égard, un exemple concret. Hormis ce phénomène qui a fleuri depuis la révolution, c'est à un véritable désordre dans la ville qu'on assiste. De nombreux restaurants et cafés installés à même le trottoir. De leur côté, certains commerçants procèdent à la construction de trottoirs surélevés par rapport à ceux érigés par la municipalité, s'appropriant ainsi l'espace public. D'autres procèdent tout simplement au squat de la chaussée, y installant marchandises et étalages, ou encore y plaçant des fûts et autres obstacles pour empêcher le stationnement des automobilistes, à la recherche d'une place de plus en plus rare. Si bien qu'aujourd'hui chacun cherche à s'approprier une portion ou un espace, avec, au bout du compte, un véritable désordre dans la ville et une absence flagrante des règlements municipaux qui l'organisent.