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L'éternel problème des piétons
Quand les trottoirs sont squattés
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 03 - 2013

Les trottoirs sont occupés par plusieurs activités, ce qui oblige les piétons à marcher sur la chaussée, au risque de se faire renverser par les automobiles dont le nombre ne cesse de croître. Un tour dans certaines artères de la ville permet de constater, en effet, que ce problème est loin d'être résolu, même s'il a été abordé plusieurs fois dans les moyens d'information.
De nombreux professionnels se croient en droit de s'approprier une partie du trottoir qui est destiné en principe aux piétons. Les cafetiers sont, à titre d'exemple, les premiers à annexer une partie du trottoir à leur local. Certes, ces derniers ont souvent une autorisation pour exploiter une partie du bien public pour une durée limitée, mais des abus ont été constatés dans nombre d'artères.
Mutisme et passivité des piétons
C'est que ces cafetiers ne se contentent pas de la partie qui leur est réservée, mais vont jusqu'à installer leurs chaises et leurs tables à plusieurs mètres de leur local, causant des inconvénients aux boutiques environnantes. Parfois, des querelles opposent les cafetiers et les gérants de ces boutiques qui finissent mal, chaque partie campant sur ses positions. En plus, les fenêtres des maisons en face des cafés sont tout le temps fermées car certaines familles sont gênées par ces clients venus boire un café et même jouer aux cartes pendant des heures.
Certains étudiants fréquentent aussi les cafés pour réviser leurs leçons sur la terrasse qui n'est autre que le trottoir destiné aux piétons. Celui-ci ne cesse de se rétrécir au fil des années pour disparaître dans certains endroits. A l'instar de l'avenue Habib-Bourguiba où il faut passer au milieu des tables pour traverser le trottoir, plusieurs artères sont devenues presque et en partie la propriété privée des cafetiers qui installent leurs chaises là où ils veulent. Ils sont sans doute encouragés par le mutisme et la passivité des piétons qui n'ont d'autres choix que d'utiliser les chaussées suscitant parfois l'ire des automobilistes, comme c'est le cas à Bab El Khadhra.
Les cireurs ont élu depuis de longues années déjà les trottoirs comme lieu de leurs activités. Ils sont surtout visibles à la place Barcelone, à l'avenue de Paris et à l'avenue de Carthage. Certains ont fixé leur parasol pour se protéger contre le soleil et la pluie. Ils ont même développé leur activité pour s'improviser cordonnier en plus de leur activité principale. Eux aussi, ils occupent une partie du trottoir ou du terre-plein, mais personne ne s'en plaint.
Surveiller la surface autorisée
Fait relativement nouveau, certaines boutiques commerciales se sont mises de la partie en installant des étalages sur le trottoir pour attirer les clients. Ainsi, des conteneurs remplis de chaussures ou d'habits sont exposés pour permettre aux clients de choisir à leur guise, ce qui paraît plus pratique. Même les vendeurs des faux bijoux qui disposent pourtant de leur boutique ne manquent pas à l'appel. L'avenue Charles de Gaulle, par exemple, constitue un exemple édifiant.
Les coiffeurs estiment, de leur côté, qu'ils ont le droit d'installer leurs séchoirs sur le trottoir pour faire sécher les serviettes. Parfois, le coiffeur se réunit avec ses amis à l'extérieur du local, surtout quand le temps est clément, comme c'est le cas actuellement, pour discuter et jouer aux cartes. Et tant pis pour les piétons qui veulent passer; ils n'ont qu'à aller de l'autre côté.
Les vendeurs ambulants, qui sont revenus en force en jouant, de temps à autre, au chat et à la souris avec les forces de l'ordre qui veulent leur confisquer la marchandise exposée à la vente, occupent, eux aussi, non seulement le trottoir mais aussi une partie de la chaussée rendant ainsi la circulation très difficile. Et gare à celui qui ose se plaindre ou manifester sa désapprobation.
Il est nécessaire de trouver une solution radicale à cette exploitation inappropriée et parfois abusive du trottoir en tenant compte, bien sûr, de l'intérêt de toutes les parties prenantes. Certes, certains cafés disposent d'un local couvert exigu qui ne leur permet pas de contenir tous les clients. Ils sont obligés dans ce cas d'exploiter une partie du trottoir comme terrasse pour les non-fumeurs. Mais les services compétents devraient contrôler la surface autorisée pour éviter tout dépassement souvent constaté. Les gérants des boutiques devraient être rappelés à l'ordre en les incitant à exploiter uniquement leur surface couverte.


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