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L'UPR accuse le ministère de la Santé
Suite à des transactions jugées douteuses en matière de médicaments
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 02 - 2016

Après le scandale de la douane, voici celui de la santé publique. Accusé d'avoir conclu un marché de médicaments douteux, le ministère de tutelle a été mis sur la sellette, au risque de voir son premier responsable poursuivi en justice. Ces accusations émanent de l'Union populaire républicaine (UPR), le parti politique qui s'est donné la peine de mettre à nu une affaire « louche » portant sur une autorisation de commercialisation de médicaments dont l'efficacité n'est pas, jusque-là, prouvée. Faisant suite à une série de communiqués dénonciateurs des faits, l'UPR a donné, hier matin à Tunis, une conférence de presse au cours de laquelle elle a alerté l'opinion publique sur l'affaire en question avec les moindres détails. Mais, pour mieux comprendre ses tenants et ses aboutissants, il fallait remonter à la cause.
Affaire « Héparine »
M. Lotfi Mrayhi, secrétaire général de l'UPR, est revenu sur les débuts, au moment même du lancement de l'appel d'offres y afférent, lequel a été remporté par une firme d'industrie pharmaceutique appartenant à l'homme d'affaires tunisien et député nidaiste à l'ARP, Ridha Charfeddine. Toutefois, selon les révélations dudit parti, cette transaction, dont la valeur est de 20 millions de dinars, est déloyale, voire non conforme à la loi en vigueur. Et pourtant, s'étonne-t-il, une autorisation de mise sur le marché d'un produit dénommé« Enoxamed », médicament prescrit anti-coagulation, a été, alors, accordée contre toute bonne logique. Et de poursuivre que la firme concernée avait, a priori, présenté, au vu et au su du ministère, à la direction de la Pharmacie centrale, un dossier qualifié d'incomplet portant sur l'héparine « Enoxamed ». En effet, raconte-t-il, la directrice en exercice avait refusé de le cautionner pour avoir manqué les essais cliniques indispensables censés prouver l'efficacité du produit objet de l'offre. Aussitôt limogée, elle a été remplacée par une nouvelle directrice qui obtempère sans broncher. Malheureusement, précise-t-il, l'autorisation de mise sur le marché (AMM) dudit produit lui a été accordée, sous réserve de remplir les conditions exigées dans un délai d'un an. « Alors qu'il n'y avait aucune urgence d'attendre pour recevoir la preuve d'efficacité d'un produit dont l'intérêt, et jusqu'à preuve du contraire, restait hypothétique. D'autant plus qu'une commission technique a été récemment convoquée, un certain samedi, jour de congé administratif, pour légitimer ces pratiques», fustige-t-il.
Recours à la justice
Deux jours après, l'UPR a rendu public un communiqué dans lequel il a tenu à confirmer la véracité des faits qui suscitent, à ses dires, son inquiétude à l'égard de la manière de gérer les dossiers de santé, mais aussi face aux pratiques flagrantes de favoritisme et de copinage. Une telle négligence est de nature à mettre la santé du citoyen en jeu, lit-on encore. De son côté, le ministre de la Santé qui avait, d'emblée, mis en doute de telles accusations, vient d'annoncer, le 12 de ce mois, l'ouverture d'une enquête à ce sujet. Pour l'UPR, ce revirement de position ne rassure point, quitte à perdre toute confiance. Et pour cause, « le ministère n'est plus habilité à enquêter sur l'affaire. Seule la justice est désormais en droit de le faire», lance le parti, sommant le ministre de partir. Il a, par ailleurs, porté plainte contre son département pour avoir autorisé la commercialisation de médicaments dont l'efficacité n'est pas prouvée. Et M. Mrayhi de s'interroger, pourquoi le ministre accepte-t-il de signer une telle transaction douteuse ? Pourquoi cède-t-il ainsi, en accordant à la firme une telle exception?
Autre révélation sur la corruption dans le secteur de la santé : «La quasi-majorité des médicaments dits génériques commercialisés n'ont jamais fait la preuve de leur bioéquivalence. C'est dire de leur efficacité, comme l'exigent toutes les recommandations nationales et internationales ». Ce manquement incombe, à l'en croire, au ministère de tutelle qui semble avoir failli à ses devoirs et n'a pas appliqué la législation en vigueur. D'un autre côté, le parti a fustigé l'arrêt de production des vaccins anti-allergies. Cette suspension, selon lui, est préjudiciable au traitement de milliers des patients allergiques. Ce qui ne doit pas être toléré, a-t-il déploré. Raison pour laquelle l'UPR s'est juré d'intenter une action en justice afin que la vérité soit faite.


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