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Un monde interlope
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 08 - 2021

ON serait tenté, et il n'est jamais trop tard, de s'interroger sur les raisons qui ont conduit la plupart des partis politiques à perdre une grande partie de leur crédibilité. On peut toujours évoquer l'incapacité à retenir les leçons du passé. Mais les manquements et les déficiences ont tout simplement compromis le parcours de ceux qui avaient pourtant, au lendemain de la révolution, une certaine fiabilité.
Quand les engagements ne sont pas honorés, les paroles perdent leur signification. Il n'y a pas pire pour tout électeur que de se sentir trahi, désappointé et désillusionné.
On croyait que cela devait finir un jour ou l'autre, que les dérapages auraient tôt ou tard une fin, mais on réalise, encore une fois et avec amertume, la désolation et la déception, que cela engendre, que beaucoup de politiques ne donnent pas toujours l'impression de pouvoir remédier à la situation insoutenable que traverse le pays. Ils continuent à donner l'éphémère impression de rompre avec les anciennes habitudes et les dérapages accumulés pendant plus d'une décennie. Le constat est toujours amer : ils donnent de plus en plus la preuve de leur incapacité à se remettre en question et à prendre conscience quand cela devient nécessaire, d'opter pour la bonne décision au bon moment. Il y a la face visible: le challenge politique. Et puis il y a aussi l'envers du décor: un monde interlope dans lequel tous les coups semblent permis et où prospèrent les arrangements douteux.
Comment gommer cette image de dilettante qui s'est imposée progressivement dans le paysage politique. On ne saurait aujourd'hui suffisamment l'exprimer, mais la plupart des partis politiques sont entrés dans une phase de décomposition. Leurs principaux responsables s'amusent à fuir leurs responsabilités et à crier à la théorie du complot. Pire que les solutions de facilité, c'est une stratégie de faiblesse, d'insensibilité et un aveu d'impuissance qui semble orienter le mode d'emploi des uns et des autres.
Il faudrait se rendre à l'évidence et consentir que le paysage politique est malade et que le malaise est profond. On a pu le constater, les actes et les réactions des principaux acteurs incarnent un manque évident de dimension, de perspective et de la bonne formule. L'altération et la défiguration sont en train de détruire les partis politiques. L'image qu'ils ne cessent de véhiculer aujourd'hui dépend beaucoup des dérives dans lesquelles ils sont entraînés. Le sort de certains partis ne peut pas, ne doit pas être laissé au pouvoir de personnes qui n'ont plus d'envergure et encore moins de légitimité...


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