Le huitième corner était le bon. Il a donné lieu au but de la victoire, signé Togai. Stade olympique Hamadi-Agrebi de Radès. EST bat CSS : 1-0. (Score acquis à la mi-temps. But de Mohamed Amine Togai (19'). Arbitrage de Youssef Serairi. EST : Ben Chérifia, Badrane, Togai, Chabbar, Ben Hmida, Coulibaly, Ben Romdhane (Marzouki 87'), Chaalali, Arfaoui (Machmoum 64'), Ben Khalifa (Ben Choug 87') et Iwuala (Mimouni 67'). CSS : Dahmen, Dagdoug, Ghram, Hamrouni, Ben Ali (Haj Hassen 80'), Raiah (Néji 59'), Kouakou (Amri 80'), Ali, Harzi, Diakité (Chaouat 59') et Nakkache (Soulah 75'). Expulsion : l'entraîneur adjoint du CSS, Karim Nafti, (90'+1). Radhi Jaïdi qui a trouvé de grosses difficultés avant de pouvoir déverrouiller la défense d'Ittihad Tripoli dimanche dernier, a eu recours hier face au CSS à une vieille arme qui fut pendant des années la marque de fabrique de l'EST, à savoir la balle arrêtée. Pour y parvenir, il fallait presser les Sfaxiens dès le départ. Sans round d'observation, les « Sang et Or » sont entrés dans le vif du sujet en optant pour un pressing haut et en cherchant à déverrouiller la défense sfaxienne par le biais de corners successifs. Après 7 corners obtenus en seulement l'espace de 12', la donne allait changer par le biais du huitième. On jouait la 19' et suite à un corner de Arfaoui, Chabbar tenta de reprendre de la tête. Le ballon tomba devant Togai qui reprit directement dans les filets de Dahmen. Une ouverture du score qui traduit la parfaite maîtrise des débats par les «Sang et Or». Salinas perdu dans ses notes ! Les Sfaxiens, eux, étaient pendant ce temps-là quasi absents. Ils se contentaient de défendre. Aucune créativité offensive, non plus. En témoigne leur première occasion du match : un contre rapide conclu par un centre et une balle perdue sur la dernière ligne dégagée sur la ligne de touche par Badrane qui n'a voulu prendre aucun risque (27'). Pour sa deuxième sortie contre l'Espérance de Tunis en l'espace d'un mois après une première confrontation pour le compte de la Supercoupe de Tunisie 2021, le technicien sfaxien semblait perdu dans ses notes, incapable de déchiffrer les codes de la défense de Ben Chérifia qui a passé un après-midi et un début de soirée plutôt tranquilles. En effet, les balles sfaxiennes susceptibles d'être dangereuses ont été dégagées par les défenseurs, évitant au portier espérantiste de se trouver dans une situation délicate. Pour l'entraîneur sfaxien, les solutions pouvaient parvenir des changements opérés en deuxième mi-temps, mais surtout d'un exploit individuel, notamment de la part de Hussein Ali qui était à deux doigts d'égaliser, mais son tir a frôlé le montant droit des filets de Ben Chérifia (61'). C'était l'unique grosse occasion des Sfaxiens. Salinas a beau utiliser les cinq changements. Il était incapable de trouver la faille. Pour Radhi Jaïdi, les changements opérés servaient surtout à faire tourner son effectif en donnant du temps de jeu à ceux qui en manquaient. Par ailleurs, il n'a pas trop forcé en deuxième mi-temps se contentant de l'essentiel. S'il l'avait fait, la note aurait été salée.