65 Etats signent la Convention des Nations Unies contre la cybercriminalité    Tunisie : une économie résiliente au premier semestre 2025 malgré une conjoncture délicate    « Where the Wind Comes From » d'Amel Guellaty sacré meilleur film arabe à El Gouna 2025    Saison agricole 2025 : la Tunisie surfe sur des records de pluie, de dattes et d'huile d'olive    Ligue 1 – Championnat national (11e journée) – ASG : Des raisons de rebondir    Coupe de la CAF – 2e tour préliminaire retour – Stade de Radès (17h00) : ST-OC Safi : Le pied sur l'accélérateur    Ligue 1 – Championnat national (11e journée) – Le CA à l'épreuve de la JSK    L'ancien PDG de Tunisair Khaled Chelly condamné à trois ans de prison    Révolution dans les laboratoires tunisiens : diagnostic des bactéries en quelques minutes seulement !    Préparez-vous à la coupure : l'électricité sera interrompue dimanche    Mohamed Khalil Jendoubi offre à la Tunisie le titre mondial de taekwondo en Chine    Grande opération de nettoyage des monuments historiques à Mahdia    Transition énergétique : un impératif scientifique, économique et sociétal selon Sadok Guellouz    Brouillard matinal et températures en légère hausse ce samedi en Tunisie    Angelina Jolie envisage la création d'un village de secours pour enfants à Gaza    Tunisie–Chine : vers un partenariat économique à zéro droit de douane    Lab'ess organise "Lem7ata" pour renforcer les liens de confiance entre les associations tunisiennes et les citoyens    AMEN BANK et le Ministère de la Santé : un partenariat durable au service des hôpitaux publics    Greenov'i lance son deuxième appel à manifestation d'Intérêt GreenAssist pour le diagnostic environnemental des entreprises    Tunisair mobilise 106 millions DT pour un programme de maintenance historique    Médenine abrite la 28ème édition de son Festival National du théâtre expérimental, session hommage à Anouar Chaafi    Le déminage de la bande de Gaza nécessitera 30 ans    Météo : ciel dégagé et une légère hausse des températures    Santé : le Tunisien prend en charge plus de 40 % du coût des soins, selon une étude    Tozeur – Ong Jemel : Démarrage des travaux de restauration    Rafaâ Ben Achour - L'avis de la Cour internationale de Justice du 22 octobre 2025: Obligations d'Israël    Festival International du Cinéma de la Femme de Gaza : huit films tunisiens participent à la 1ère édition    Entre traditions et diplomatie : l'Ambassadeur britannique en Tunisie célèbre les liens entre deux cultures    S.E. Roderick Drummond ambassadeur du Royaume-Uni : La Tunisie est un pont entre tradition et modernité    Dans ce cas : tous les établissements publics et privés sont tenus d'appliquer l'augmentation des salaires    Lancement du Club IA France-Tunisie : une dynamique nouvelle pour l'innovation bilatérale    Ameur Bahri: Une allégorie singulière    Arab Reading Challenge : les jumelles Bissane et Bilsane Kouka remportent le trophée de la 9e édition    Corée du Nord : un essai de missile suscite l'inquiétude à l'échelle internationale    Le film 13 Round de Mohamed Ali Nahdi sélectionné au Festival Black Nights de Tallinn 2025    Météo en Tunisie : nuages passagers sur la plupart des régions    Aziz Krichen, ce vendredi à Al Kitab; pour débattre de son nouveau livre «A contre-courant»    Quand le trottoir devient un tribunal : l'Allemagne se penche sur le catcalling    Gabès – crise environnementale : Kais Saïed promet de démanteler les réseaux de corruption (vidéo)    Vient de paraître : Une fille de Kairouan de Hafida Ben Rejeb Latta    Météo en Tunisie : pluies légères, températures en légère baisse    L'Espérance de Tunis ouvre la vente des abonnements "Virage" à partir du 22 octobre    Un nouveau pont entre l'université et la jeunesse : l'IPSI signe avec l'Observatoire National de la Jeunesse    Wushu Kung Fu : la Tunisie décroche 7 médailles au championnat du monde en Chine    Sarkozy se rend en prison à bord de sa voiture personnelle    L'Amiral Mohamed Chedli Cherif : Il aimait tant la mer, il aimait tant l'armée, il aimait tant la Tunisie    Pétrole russe : Pékin dénonce les “intimidations” de Trump et défend ses achats “légitimes”    Tunisie vs Namibie : Où regarder le dernier match qualificatif pour la coupe du monde 2026 du 13 octobre    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Start-up et écosystème d'accompagnement | Une évolution significative
Publié dans La Presse de Tunisie le 19 - 01 - 2022

Maillon-clé entre le monde de la recherche et le marché, les start-up ont pu transformer des inventions en innovations, voire en produits ou services qui couvrent un besoin réel. Elles sont considérées aujourd'hui comme étant un levier important du développement de l'innovation et de l'économie numérique. Elles ont conçu leur propre modèle de développement au-delà de celui classique de l'entreprise ordinaire, pour devenir une entreprise plus importante avec de gros budgets en tant qu'ex-start-up. Pour elles, le concept de «start-up» n'est qu'un passage en force vers une place importante dans l'environnement des affaires.
Pour aider les jeunes porteurs d'une vision, le gouvernement a mis en place des avantages et une série d'incitations pour encourager les entrepreneurs potentiels (jeunes professionnels, chercheurs, jeunes diplômés, etc.) à oser entreprendre et lancer leurs startup. Cette démarche ne peut être un soutien indéfini de la start-up qui doit voler de ses propres ailes dans un ciel obscurci par une complexité et une rude concurrence.
Les structures de soutien jouent un rôle important dans le parcours de développement des startup. Qu'il s'agisse d'un incubateur, d'un accélérateur, ou d'un autre type de structure, des organisations offrent aux entrepreneurs les moyens nécessaires pour accélérer la croissance de leurs projets.
Smart Capital, en l'occurrence, société de gestion agréée par le Conseil des marchés financiers, est chargée de la mise en œuvre de Startup Tunisia et du Fonds Innovatech, dédié aux PME innovantes. Avec le soutien de bailleurs de fonds, cette structure déploie des moyens humains et financiers importants pour transformer l'économie nationale à travers les startup et les PME innovantes.
Le fonds des fonds Anava est aussi un mécanisme crucial pour créer un meilleur cadre d'investissement. Il permettra à de nombreux acteurs de l'écosystème de l'entrepreneuriat innovant d'accéder aux financements dont ils ont besoin pour se développer. Pour surmonter le handicap financier qui inhibe les jeunes à lancer leurs projets, la loi Startup Act a été mise en œuvre pour les soutenir à travers le fonds des fonds.
Ce dernier, doté d'un montant allant jusqu'à 500 millions de dinars, permettra de répondre aux besoins de financement des startup en les accompagnant depuis l'idée du projet jusqu'au lancement effectif de l'entreprise.
Ce mécanisme intervient, en effet, pour garantir les participations notamment des sociétés d'investissement à capital risque et des fonds collectifs de placement à risque au capital des startup dans la limite d'un taux fixé par une convention conclue à cet effet entre les ministères des TIC et des Finances.
Reconfiguration radicale du paysage économique
En dehors des jeunes universitaires qui ont eu l'audace de partir sous d'autres cieux en faisant le bonheur d'autres pays, il y a ceux qui sont restés et se sont transformés en une énergie pour le développement du pays, bien situés en tant que porteurs de projets dans un contexte économique planifié et organisé.
Le développement de ce type de start up est faisable dans les limites de ses possibilités de manœuvre dans un environnement assaini au préalable des contraintes contre-productives. L'édification d'une économie forte nécessite la conjugaison des efforts pour la création d'un tissu de start-up capables de relever les différents défis auxquels le pays fait face, économiques notamment. L'édification d'une économie, c'est l'affaire de tous les secteurs et de toutes les parties concernées pour mettre en œuvre des politiques agricoles, industrielles ou autres à l'abri de toutes les crises.
La start-up ainsi que la micro-entreprise doivent servir de modèle de développement dans ce contexte économique national et international difficile. C'est une reconfiguration radicale du paysage économique qui s'impose au pays avec la valorisation de toutes les potentialités productives actuellement mises en hibernation. Les jeunes compétences doivent s'épanouir sur un terrain propice pour mener une activité professionnelle cohérente, décente et digne à l'abri des aventures sans lendemain.
Start-up Act : un cadre réglementaire révolutionnaire
La loi sur la Startup Act promulguée en 2018 a suscité une grande vague d'optimisme notamment parmi les jeunes innovateurs. Le Startup Act est en effet un cadre règlementaire qui a été considéré comme révolutionnaire tant par son processus d'élaboration que par son contenu.
Ce projet vient en réponse à un appel lancé par les jeunes et permettra d'aplanir les obstacles qui entravent la mise en œuvre de leurs projets. Ce dispositif sera de nature à créer une dynamique économique vertueuse, en encourageant les investisseurs et les innovateurs et en aidant les start-up à conquérir les marchés internationaux.
Cette loi se présente comme un levier important qui pourrait contribuer à la lutte contre la fuite des cerveaux, ou l'exode des compétences à l'étranger.
Mis à part son aspect relatif à la promotion des startup en Tunisie, cette dernière représente la première loi «participative» en Tunisie. Elle est, en fait, le fruit d'un travail participatif et collaboratif ayant impliqué tous les acteurs de l'écosystème, notamment les entrepreneurs, les investisseurs, les structures d'accompagnement, l'administration et la société civile.
La Startup Act propose, entre autres, l'attribution d'un label par un Collège des startup rattaché au ministère des TIC. Elle leur accorde en outre des exonérations et abattements fiscaux, une prise en charge des dépôts de brevets, ou encore la possibilité d'ouvrir un compte spécial en devises.
La Startup Act fait partie d'une initiative plus large « Startup Tunisia » qui ambitionne de faire de la Tunisie une nation d'entrepreneurs à la croisée de la rive sud de la Méditerranée, de la région Mena et de l'Afrique.
Pour bénéficier des avantages du "startup act", tout projet doit impérativement obtenir un label accréditant sa qualité de «startup». Ce dernier est accordé par le ministère des TIC sur la base de l'avis d'un comité technique majoritairement composé de représentants du secteur privé issus des institutions de financement des projets et d'experts, appelé Collège des startup.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.