AA — Le porte-parole de la Haute instance des négociations de l'opposition syrienne, Salem Al-Meslat, a affirmé, hier, que «le gouvernement de transition devrait être constitué de technocrates chargés d'assurer la continuité de l'Etat, à l'exception des institutions militaires et sécuritaires, qui seront restructurées». C'est ce qu'a indiqué l'instance syrienne des négociations de Genève sur son compte Twitter, pour clarifier sa position, après la circulation d'informations sur «l'accord» de l'opposition pour un partage du pouvoir avec le régime, dans le cadre d'un gouvernement de transition. Al-Meslat a affirmé que «le gouvernement de transition ne comprendra ni Al-Assad [le président du régime syrien], ni aucun membre de son clan qui a versé le sang des Syriens». «Certains médias ont coupé une partie de la déclaration faite hier sur l'acceptation de l'opposition à partager avec le régime, un gouvernement de transition», a-t-il souligné. Un nouveau round de négociations a été entamé, mercredi dernier, à Genève, avec une réunion entre l'envoyé de l'ONU, Staffan de Mistura, et une délégation de l'opposition. La délégation du régime syrien est arrivée, pour sa part, hier, dans la cité helvétique, dans le cadre du nouveau round des pourparlers, afin d'identifier une solution pacifique au conflit qui perdure depuis 2011.