Le problème essentiel à résoudre est d'ordre offensif. La trêve arrive donc au bon moment Après trois matches, on peut dire que le bilan provisoire du début de saison de l'ESZ n'est pas aussi mauvais. Un nul et une victoire à domicile et une défaite à l'extérieur, mais surtout des prestations approximatives, loin d'être convaincantes aux yeux des connaisseurs. Bien sûr, pour chercher à atténuer le mal et remédier aux carences, on s'en prend, comme toujours, aux cibles favorites: l'arbitrage, la canicule, le début de saison… Mais, en fait, des preuves de ce genre n'attestent pas formellement la réalité. En effet, dans les milieux proches du club, tout le monde s'accorde à dire que le problème est avant tout dans l'effectif.La crise a débuté avec le départ de la majorité des éléments à vocation offensive tels que Belghoul, Ben Abdelkader, Bellakhal, Mogaâdi, dans un premier temps, puis Sebri, Bourkhis, Sylla et Ziadi, avec l'arrivée du président actuel. La pénurie d'attaquants devient ainsi manifeste. Et Slama, tout seul à la pointe de l'attaque, ne peut constituer une panacée. Pour preuve, cet avant-centre a été victime d'une entorse à la cheville et ce fut le fiasco devant l'EST, samedi dernier. Si dans les autres compartiments, le manque de cohésion se fait encore sentir — il s'améliorera avec le temps—, en attaque, on parle plutôt de défaillance totale. Espérons que Yacoba Diarra s'intégrera vite dans le groupe et rattrapera le temps perdu. Du pain sur la planche pour Chiheb Ellili avec un effectif juste moyen, d'autant plus que quelques joueurs, les ténors, ne cachent pas leur mal-être dans la situation actuelle. Un travail colossal, à plusieurs niveaux, devra être fait au cours de cette trêve pour espérer forger une équipe valable et capable de s'en sortir.