Le Syndicat général des affaires religieuses a précisé samedi dernier que le litige qui l'oppose à l'autorité de tutelle est « principalement syndical ». Selon une déclaration du syndicat, dont l'agence TAP a eu copie, « le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Khalil, a refusé l'exécution des accords conclus, marginalisé les professionnels du secteur, bloqué toute voie de dialogue et tenté de saper l'action syndicale ». Tout en se déclarant catégoriquement opposé à toute forme de marginalisation, d'intimidation et de harcèlement, le syndicat a plaidé en faveur du respect du droit syndical, de la mise en œuvre d'une réforme radicale du secteur, de l'exécution de tous les accords conclus, que ce soit matériel et procédural, et de la révision de toutes les mutations abusives. Escalade injustifiée Les représentants du Syndicat général des affaires religieuses avaient organisé, mercredi dernier, un mouvement de protestation devant le siège du ministère pour réclamer la satisfaction de leurs revendications. Dans une déclaration à l'agence TAP, le ministre des Affaires religieuses a nié avoir rompu le dialogue avec le bureau exécutif du syndicat, estimant que cette escalade syndicale est injustifiée.